Les déplacés internes vivant en ville de Beni dans la province du Nord-Kivu ont dénoncé, le calvaire qu’ils endurent depuis bientôt 7 mois. Ils affirment n’avoir reçu aucune assistance du gouvernement et ses partenaires pendant cette période. Pour eux, la seule solution est le retour de la paix dans leurs milieux d’origine.
La ville de Beni accueille de plus en plus les déplacés fuyant des atrocités des rebelles ADF. Certains sont cantonnés dans des centres de transite et vivent un calvaire suite au manque de nécessité primaire pour la survie. Pas assez de nourritures , pas d’eaux potables, insuffisance des latrines et différentes maladies qui ravagent cette population vulnérable. La situation la plus difficile c’est aux femmes, surtout celles qui sont enceintes, les enfants et des personnes de troisième âge. Au centre de transite de Alpha par exemple, c’est dans une école où 250 déplacés ont fuit la guerre dans la région et vivent un désespoir et ne savent plus à quel saint se vouer. Pour cette dame par exemple qui a 9 enfants expliquent sont calvaire:
« J’ai 9 enfants, j’avais la guerre au niveau du secteur de Ruenzorie. Moi et mes 9 enfants vivons un calvaire, permis ces 9 deux seulement étudient et difficilement car j’ai pas assez des moyens, que le gouvernement nous viennent en aide car c’est trop compliqué par ici»
Cette autre femme venue d’Otomabere suite à une incursion ADF, son vécu quotidien dans ce centre de transite est un mystère. Elle parle de la non prise en charge gratuite des soins lorsque les enfants sont malades :
«Pour manger, c’est vraiment difficile pour moi et mes enfants. Même nos latrines sont remplies et ça nous procure maintenant des maladies que nous ne savons pas soigner parce que aucune prise en charge médicale»
Monsieur Justin Ahusa, un responsable d’une famille, parle que l’agriculture est sa seule source des revenus pour sa famille. Il demande au gouvernement congolais de ramener la paix, seule solution pour éviter ces affres:
«La vie que nous menons ici c’est déplorable, nous sommes habitué à l’agriculture et l’insécurité nous empêche de le faire, comment allons nous vivre maintenant que le gouvernement nous viennent en aide»
Pour souvenir à leurs besoins, certains se débrouillent et on fait l’impossible pour juste avoir quoi se mettre sous la dent évoque Monsieur Bénédiction Balyanangwe Isaac président des déplacés internes en ville de Beni.
Pas de traitement, aucune prise en charge médicale car aucune gratuité des soins uniquement pour le déplacés et sont obligés à se débrouiller pour la survie.
Par rapport aux élèves et écoliers des dispositions ont été prises pour qu’ils finissent sans quiétude.
Notons que la ville de Beni compte plus de 18 000 déplacés de guerre venues des zones touchées par l’activisme des rebelles ADF qui endeuillent nuit et jour la population.
Alex Diya/Beni
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