Tentative du coup d’Etat étouffée dans l’œuf par les FARDC condamné à la dernière énergie par un cadre de l’UDPS Armand Mutombo.
Dans la nuit du samedi au dimanche 19 mai, un groupe commando a pris d’assaut le Palais de la nation pendant un certain temps avant d’être délogé par la garde Républicaine.
Armand Mutombo salue le professionnalisme des forces loyalistes et remercie vivement ces derniers pour avoir sauvé la démocratie qui est en somme le fruit de 37 ans de lutte menée par l’UDPS parti au pouvoir en place.
Le bilan de cette opération mal préparée, genre opération suicide, s’élève à une dizaine de morts y compris le leader du mouvement “Christian Malanga”.
Que savoir de Christian Malanga ?
La vraie biographie de Christian Malanga Musumari…. (ÉCRITE PAR LUI-MÊME SUR SON SITE INTERNET)
Christian Musumari Malanga est le président du Nouveau Zaïre et dirige actuellement l’initiative « Nouveau Zaïre d’abord » où les entrepreneurs et les innovateurs prospéreront. Il est l’organisateur du Parti Congolais Unifié (UCP). Une plateforme populaire qui unifie la diaspora congolaise du monde entier en s’opposant au régime actuel de dictature congolaise. Avant de se lancer en politique, il était homme d’affaires, philanthrope et ancien vétéran militaire congolais. M. Malanga est actuellement marié à Lucile Malanga ; il est le fier père de 8 enfants.
Christian Malanga est né le 2 janvier 1983 à Kinshasa, ex-Zaïre. Son père était Joseph Itedjo Malanga du village de Mangai et sa mère Christine Kapayi, originaire de Kinshasa. Malanga a grandi dans l’un des quartiers les plus pauvres de Kinshasa, Lobo Ngaba, il était courant que les maisons de cette zone ne disposent pas de système de plomberie intérieure. Il se souvient que ses parents faisaient de leur mieux pour lui fournir, ainsi qu’à son frère et à sa sœur, les nécessités de la vie (éducation, etc.). À l’âge de 5 ans, il perd sa mère bien-aimée, son père Joseph Malanga se remarie plus tard avec Chantal Kibonge Malanga. Christian Malanga est l’aîné des 6 enfants combinés de son défunt père.
À l’âge de 8 ans, son père a disparu craignant pour sa vie après un massacre politique à Lubumbashi qui a entraîné des représailles ethniques. Toute la famille a pu échapper à cette épreuve en rejoignant leur père. S’installer en Afrique du Sud, puis au Swaziland en tant que réfugiés, endurant les complexités du déplacement. Dans le cadre du programme de réinstallation des réfugiés, les Malangas ont eu la chance d’être parrainés pour s’installer à Salt Lake City, dans l’Utah, aux États-Unis d’Amérique, à la fin des années 1990. Déménager aux États-Unis a changé la vie de M. Malanga. Il a excellé dans l’éducation en tant qu’étudiant à la Highland High School. Il était membre de quelques clubs de lycée. Ce qu’il a le plus apprécié, c’est de faire partie du Corps de formation des officiers de réserve juniors (JROTC), qui constituait l’élément fondamental de sa vie.
Alors qu’il obtenait son diplôme d’études secondaires ; il a ensuite reçu sa formation de pilote, sa formation en logiciels informatiques, sa formation en matériel informatique, son mentorat en affaires et bien plus encore. Il a lancé une série de petites entreprises, ce qui a fait de lui le premier Afro-Américain noir de l’État de l’Utah à s’inscrire en tant que concessionnaire automobile. M. Malangas a impliqué de nombreuses entreprises en Afrique ; usine de purification et d’embouteillage d’eau, usines minières, diverses autres entreprises pour offrir des emplois à la population locale. Il a également importé des marchandises au Congo et en Angola, ainsi que fait don de fournitures médicales, de vêtements et de fournitures scolaires indispensables aux régions déchirées par la guerre. Ayant eu l’opportunité de grandir aux États-Unis avec des ressources que la plupart des enfants congolais n’ont jamais eu, Christian Malanga et sa famille ont créé des organisations à but non lucratif, ouvrant un orphelinat qui a permis à plus de 20 enfants d’être adoptés et de trouver des familles. Plus de 30 jeunes d’âge universitaire admis à l’université aux États-Unis pour poursuivre des études supérieures. M. Malanga est un fervent partisan et défenseur de l’enseignement supérieur.
Son histoire politique a commencé lorsqu’il a choisi de rejoindre l’armée pour servir son pays. En tant qu’officier supérieur de l’armée, il était responsable de plus de 230 soldats. Ils ont mené une charge contre le groupe rebelle Maï-Maï. C’est à ce moment-là qu’il a été témoin des vastes effets de la corruption gouvernementale. En tant que chef de sa brigade militaire, il a constaté que le gouvernement ne se souciait pas de ses citoyens. Des militaires qui mettent leur vie en danger, étant surmenés et sous-payés. Homme d’action, il a décidé d’être la voix du changement pour le peuple, ce qui a lancé sa carrière politique.
Armand Mutombo cadre de L’UDPS se demande si les autres Congolais qui ne jurent que par les armes ont un autre sang qui de nos pères fondateurs.
Selon des sources sûres, ces putchistes ont appareillés à Nairobi, la capitale qui a vu naître le mouvement subversif de Corneille Nangaa (AFC), dans un avion en partance pour Brazzaville.
De là, ils sont passés par les mailles des filets de la passoire DGM (Direction Générale de Migration). A Kinshasa, ils se sont fait passé pour des investisseurs.
Réaction sur la sécurité des institutions
Réflexion de Benjamin Babunga Watuna, un Économiste, et Agent de développement (humanitaire et action sociale), Passionné d’Histoire.
(Post tiré sur son compte X, dimanche 19 mai 2024)
A Kinshasa, la quasi totalité des policiers et militaires commis à la sécurisation des sièges des institutions et autres ‘hauts lieux’ ont des attitudes des gens qui ont faim. Tous quémandent lorsqu’ils vous voient arriver. Qu’ils vous connaissent ou pas, ils chercheront à demander de quoi payer un ‘café’, une cigarette… ou alors ça sera du « mon enfant est malade et il me manque 10$ pour lui payer ses médicaments ». Que ça soit au Palais de la Nation (Cabinet du Président de la République), au Palais du Peuple (Siège du Parlement Congolais), à la Cité de l’Union Africaine (résidence du Président de la République) ou encore à l’Aéroport de Ndjili (point d’entrée principal dans Kinshasa)… partout tu vis les mêmes scènes.
2022, j’avais pris le pari d’accepter un poste à Kinshasa. Pour la 1ère fois, j’allais passer 1 an à vivre dans la capitale de mon pays. La nature de mon travail et ma position m’obligeant à rencontrer régulièrement les autorités politico-administratives, j’étais constamment sidéré par l’attitude des policiers qui gardaient les bureaux que je visitais. Je disais alors à mon chauffeur, comme dans une sorte de prémonition, que toutes les institutions que nous visitions me paraissaient faciles à prendre/occuper, vu l’attitude des policiers et militaires que nous croisions. Ayant vécu pendant 7 ans au Sahel, région en proie au terrorisme et dont les forces de l’ordre ont fini par réévaluer leurs standards en matière de sécurité des institutions de leurs pays, je ne comprenais pas cette légèreté avec laquelle les sièges des institutions étaient gardés à Kinshasa.
Autre constat : même les militaires qui gardent les résidences des généraux – et non les moindres – quémandent !!! Lorsque je quittais mon bureau sur l’Avenue de la Science (Gombé) vers mon appartement aux Résidences LaForge, mon chauffeur avait l’habitude d’éviter le Boulevard du 30 Juin, préférant prendre un contour qui nous faisait passer derrière le Siège de l’IGF (en construction en ce temps-là). Au coin de la rue vivait certainement un Général très bien gardé par une quinzaine de militaires. Ces derniers avaient fini par identifier mon véhicule (sûrement à cause de l’inscription « USAID ») qu’ils se mettaient au garde à vous lorsqu’ils me voyaient passer. Une autre manière de quémander! « Avec ce genre d’attitude, ces gens sont-ils prêts à mourir pour leur Général », j’avais l’habitude de dire à chauffeur.
Ce qui s’est passé tôt ce matin à Kinshasa ne peut donc pas étonner les observateurs avisés. La facilité avec laquelle les assaillants ont pénétré dans le Palais de la Nation confirme les failles et faiblesses que j’ai décriées ci-haut, s’agissant de la sécurisation des sièges des institutions. Le problème est profond et tout est à réformer.
Toujours selon cette vidéo, si les deux résidences – c’est-à-dire celle de la Première ministre et du VPM de la Défense – ont été épargnées de cette attaque c’est parce que celle de la nouvelle patronne du Gouvernement a été difficile à localiser et que Jean-Pierre, lui, était absent de son domicile.
Tentative de coup d’Etat: Bemba et Sumimwa étaient également visés
Dans le sillage de la tentative de coup d’État d’un groupe d’hommes en tenue militaire après avoir manqué l’attaque contre la résidence du vice-ministre de l’Économie Vital Kamerhe à l’aube de ce dimanche 19 mai, une autre nouvelle vient ajouter de l’huile sur le feu déjà flamboyant.
Dans une vidéo publiée sur X (Twitter) par la Vice-Primature, ministère de la Défense de la RDC, un des asssaillants révèle que les résidences de la première ministre Judith Sumimwa, du VPM de la défense, Jean-Pierre Bemba et de l’honorable Vital Kamerhe, avant l’étape du palais de la nation, étaient les principales cibles, selon les témoignages des assaillants.
Toujours selon cette vidéo, si les deux résidences – c’est-à-dire celle de la Première ministre et du VPM de la Défense – ont été épargnées de cette attaque c’est parce que celle de la nouvelle patronne du Gouvernement a été difficile à localiser et que Jean-Pierre, lui, était absent de son domicile.
« Je viens de l’Angleterre et je me suis seulement laissé aller par son [Christian Malanga] mouvement. Il nous a rassuré que si l’on réussissait ce coup qu’il devait être appelé pour devenir président de la République », explique Ezangi Viatochir Youssouf, coordonnateur et recruteur du mouvement.
À en croire ce dernier, l’idée était qu’une fois Kamerhe éliminé, la prochaine cible serait la Première ministre Judith Suminwa, non pas dans le but de l’éliminer mais de l’utiliser pour proclamer Christian Malanga, leur leader, président de la République.
Après que les autorités congolaises ont qualifié les attaques armées survenues dans les premières heures de la journée de dimanche 19 décembre dans la ville province de Kinshasa d’un coup d’Etat raté, des réactions condamnant cet acte anticonstitutionnelle vont de manière exponentielle.
La dernière en date est celle de l’ambassadrice de Royaume-Uni en République démocratique du Congo (RDC), Alyson King, qui a non seulement condamné les attaques de la palais de la nation mais aussi celles perpétrés contre le vice-premier ministre en charge de l’Économie, Vital Kamerhe:
« Je condamne fermement les attaques armées perpétrées contre S.E. Vital Kamerhe et le Palais de la Nation aujourd’hui à Kinshasa », a-t-elle écrit sur son post X, avant d’exprimer sa désolation en présenter à l’occasion ses mots de condoléances aux victimes innocentes et à leurs familles respectives.
Plutôt, l’ambassadrice des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, a réagi également à ces événements troublants survenus dans la nuit du 18 au 19 mai. Elle a exprimé son choc et sa préoccupation face aux rapports impliquant des citoyens américains dans les attaques visant la résidence de Vital Kamerhe, vice-premier ministre et ministre de l’économie, et le Palais de la Nation.
Coup d’Etat ou coup d’éclat
L’attaque du Palais de la Nation pose surtout de nombreuses questions. Tout d’abord sur la stratégie des assaillants, qui semblait voué à l’échec. La petite cinquantaine d’hommes n’a pas vraiment ciblé des sites stratégiques comme la télévision nationale (RTNC), l’aéroport, ou les camps militaires de la capitale, mais plutôt des symboles du pouvoir comme la résidence de Vital Kamerhe ou le Palais de la Nation. Sans doute, espéraient-ils rallier d’autres militaires frustrés par leurs conditions de vie ? Visiblement, l’attaque ne semblait pas coordonnée avec d’autres éléments armés qui aurait pu amplifier l’occupation du Palais de la Nation. Le groupe de putschistes n’a pas vraiment mis toutes les chances de son côté pour atteindre ses objectifs. Ensuite, l’attaque de ce dimanche révèle d’importantes failles sécuritaires, même si le pouvoir n’a pas vacillé. Comment sont-ils entrés dans le pays ? Comment les assaillants ont-ils pu se rendre aussi facilement au Palais de la Nation ? Les services de renseignements civils et militaires, ainsi que la direction générale des migrations (DGM) ont clairement montré des défaillances.
La tentative de coup d’Etat déjouée ce dimanche a été un choc pour tous les Congolais. Sans doute le plus important depuis l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila en 2001. Cette attaque ne restera pas sans conséquences. Sécuritaires tout d’abord. Dans les services de renseignements, mais aussi dans l’armée. Le ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, candidat à sa propre succession dans le nouveau gouvernement à venir, est sur la sellette. Mais surtout, l’assaut du Palais de la Nation risque de durcir davantage un pouvoir en proie à une guerre à l’Est dont il n’arrive pas à venir à bout, et une crise politique dans sa propre majorité, qui n’arrive pas à s’accorder pour se partager les postes à l’Assemblée et au gouvernement. Visé par les assaillants, Vital Kamerhe, candidat unique au perchoir de l’Assemblée, se voit désormais menacé physiquement. De son côté, l’opposition redoute un raidissement sécuritaire du pouvoir qui pourrait servir de prétexte pour multiplier les intimidations et les arrestations arbitraires d’opposants ou de membres de la société civile. L’attaque du Palais de la Nation tombe en effet en plein vide institutionnel, où 5 mois après la réélection de Félix Tshisekedi, le pays attend toujours l’installation de l’Assemblée nationale et la sortie du nouveau gouvernement.
Le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat a condamné «fermement» la «tentative de coup d’État» en République démocratique du Congo que l’armée a annoncé dimanche avoir déjouée.
Il a affirmé avoir suivi «avec une vive préoccupation les évènements», dans un communiqué dimanche soir, mais dit se féliciter «de la maîtrise de la situation annoncée» par l’armée.
Il a également dit se réjouir «que l’ensemble des responsables des institutions républicaines soient sains et saufs», condamnant «tout recours à la force pour changer l’ordre constitutionnel dans tout État africain, quel qu’il soit».
La LUCHA réagis également après ce carnage.
Dans un communiqué parvenu à investigateur.net ce lundi 20 mai, le mouvement citoyen Lutte pour le Changement LUCHA a dénoncé fermement l’attaque armée qui a visé la résidence de Vital Kamerhe et la palais de la nation à Kinshasa. Se basant sur la facilité avec laquelle les assaillants ont assiégé le haut lieu des institutions politiques du pays, ce mouvement citoyen évoque la thèse d’une possible complicité au sein de l’appareil de l’Etat.
L’ambassadrice Américaine en poste à Kinshasa a réagi sur Twitter affirmant être choquée par les événements de dimanche matin et très préoccupée par les informations faisant état de citoyens américains prétendument impliqués.
« Soyez assurés que nous coopérerons avec les autorités de la RDC dans toute la mesure du possible alors qu’elles enquêtent sur ces actes criminels et tiennent pour responsables tout citoyen américain impliqué dans des actes criminels, » écrit Lucy Tamlyn sur X.
Par ailleurs, Bintou Keita, la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo (RDC), a « fermement » condamné les attaques survenues ce matin à Kinshasa.
Dans un communiqué ce dimanche , la cheffe de la MONUSCO dit suivre « de très près l’évolution de la situation ». Elle se tient à la « disposition des autorités congolaises pour fournir tout appui entrant dans le cadre de son mandat ».
Un coup d’État est un renversement du pouvoir par une personne investie d’une autorité, de façon illégale et souvent brutale. On le distingue d’une révolution en ce que celle-ci est populaire. Le putsch est un coup d’État réalisé par la force des armes.
D’un point de vue historique, et y compris dans l’époque contemporaine, le coup d’État a été l’un des moyens les plus fréquemment utilisés pour accéder au pouvoir. En 1980, plus de la moitié des gouvernements dans le monde étaient issus d’un coup d’État.
Une version alternative présente le coup d’État comme : « un acte d’autorité consistant dans une atteinte réfléchie, illégale et brusque, aux règles d’organisation, de fonctionnement ou de compétence des autorités constituées, atteinte dirigée, selon un plan préconçu et pour des raisons diverses, par une personne ou par un groupe de personnes réunis en un parti ou un corps ; dans le but soit de s’emparer du pouvoir, soit d’y défendre ou d’y renforcer sa position, soit d’entraîner une simple modification de l’orientation politique du pays».
Alex Diya
+ There are no comments
Add yours