Grâce à la description des scènes macabres par une centaine de victimes et dont le quadragénaire serait l’auteur, les hommes de loi ont interpellé la justice afin que la lumière soit faite sur cette situation au cœur de l’actualité locale.
« C’est avec une grande inquiétude et une grande consternation que vous écrivons aujourd’hui. Comme vous le savez, les médias camerounais sont secoués par des scandales de plus en plus effrayants portant sur la sécurité des citoyennes et des citoyens. La sécurité des femmes camerounaises en particulier semble de plus en plus menacée ». A travers ce communiqué du collectif d’avocats adressé aux autorités judiciaires, les acteurs font pression dans ce sens : « Nous vous demandons de travailler avec diligence et rapidité, pour mettre un terme aux affaires susmentionnées, résoudre le suspens…Tout ceci constituera une avancée considérable vers la restauration de la confiance dans les systèmes judiciaires et de sécurité du Cameroun ». Même son de cloche pour le Ministre de la Promotion de la Femme et de la famille. L’autorité gouvernementale « encourage par ailleurs toutes les victimes à briser le silence pour rompre la chaine de la violence, et fournir aux autorités judiciaires les éléments nécessaires à la conduite des procédures destinées à établir la matérialité des faits et, le cas échéant, à condamner les auteurs de ces crimes odieux ». Le présumé coupable ferait partie d’un réseau de proxénètes incluant les artistes, les officiers de l’armée, les hommes politiques et les magnats du show business. Suite à plusieurs plaintes déposées par les victimes auprès des institutions compétentes, la gendarmerie a ouvert une enquête afin d’éclairer l’opinion. Le concerné serait en cavale, son domicile à Douala dans la capitale économique du pays a été mis sous scellé par la gendarmerie.
William Omer Tchuisseu
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