Le ministre des médias et porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a conféré avec une délégation de Reporters Sans Frontières ce mardi à Kinshasa dans son cabinet de travail.
Conduite par le responsable du Bureau Afrique Subsaharienne et Tshivis Tshivuadi de Journalistes en danger (JED) cette délégation a eu quelques temps pour discuter avec le patron de médias en rdc sur la relaxation du journaliste Stanislas Bujakera détenu dans la prison de makala à Kinshasa.
« Nous avons échangé avec le ministre de la communication et médias et nous lui avons fait voir que nous traversons un moment extrêmement difficile pour les médias de manière générale en particulier en République démocratique du Congo. C’est difficile parce que notre confrère est en prison depuis au moins deux mois, nous avons réitéré la position officielle de Reporter Sans Frontières qui est d’abandonner toutes les charges qui pèsent sur Bujakera et de le libérer totalement. Au-delà de Stany, nous avons également demandé l’abandon des charges qui pèsent sur les autres journalistes qui sont détenus », a soutenu Sadiibou Marong, Responsable du Bureau Afrique Subsaharienne de Reporter Sans Frontières.
Le responsable de Reporters sans frontières a aussi ému le vœu de voir la liberté de la presse être un gage dans cette période où les journalistes se préparent déjà pour les multiples formations électorales en prévision des élections de décembre prochain.
« La RDC est déjà dans la période pré-électorale avec la campagne qui démarre bientôt. Nous avons estimé nécessaire de former les journalistes à bien couvrir la période électorale. Nous voulons privilégier l’aspect de la fiabilité et crédibilité de l’information », a-t-il expliqué.
Signalons que ce projet concerne non seulement la ville de Kinshasa, mais également la ville de Mbandaka, Goma, Lubumbashi.
Rédaction.
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