Kamina, après les tragédies de Maleba Kulu, c’est maintenant le tour du théâtre de terribles violences. Des massacres à coups de machette perpétrés par des individus identifiés comme Katangais ont ciblé la communauté Kataïenne. Le Réseau des défenseurs des Droits de l’Homme (RPDDH KASAÏ) tire la sonnette d’alarme face à cette escalade de la violence.
Julie Ochano, point focal du RPDDH au Kataï, a fermement condamné ces actes de barbarie. Elle a exprimé son indignation face au silence assourdissant des autorités politico-administratives
Elle a appelé à une réaction immédiate et à des mesures concrètes pour mettre fin à ces atrocités. « Il est impératif d’assurer la protection des populations vulnérables », a-t-elle déclaré.
La situation des Kasaïens dans l’espace du Grand Katanga est particulièrement préoccupante. Ces derniers ont du mal à vivre librement, souvent ciblés en raison de leur province d’origine, la même que celle du chef de l’État. Julie Ochano appelle les Katangais à la cohabitation pacifique et à éviter d’être manipulés par des politiciens. Elle rappelle que la Constitution congolaise garantit à tout citoyen le droit de vivre librement sur l’ensemble du territoire national.
Le RPDDH exhorte les autorités à prendre des mesures immédiates pour arrêter les auteurs de ces violences et mettre fin à l’impunité. Des actions concrètes sont nécessaires pour restaurer la paix et la sécurité dans la région.
Pierre Kandayi.
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