Le 29 octobre 2024 marque un triste anniversaire : cela fait exactement deux ans que la cité de Kiwanja, ainsi que d’autres localités de Rutshuru, sont tombées sous le contrôle des rebelles du M23. Cette situation continue de susciter des inquiétudes croissantes parmi les habitants du Nord-Kivu, qui vivent dans un climat d’insécurité et de désespoir.
Aimé Mbusa Mukanda, défenseur des droits humains et notable de la région, a exprimé les souffrances endurées par des nombreuses personnes, y compris les déplacés et les personnes vivant avec handicap:
«Nous faisons face à une crise humanitaire alarmante. Les besoins sont immenses et les ressources font cruellement défaut », a-t-il déclaré.
Dans ce contexte difficile, Mukanda a lancé un SOS aux organisations humanitaires, les exhortant à intervenir rapidement pour soutenir la population en détresse.
Les craintes sont palpables. Les résidents de Rutshuru vivent dans l’angoisse permanente d’une escalade de la violence et de l’instabilité. Les attaques répétées des rebelles exacerbent une situation déjà précaire, rendant l’accès à des services essentiels tels que la santé et l’éducation presque impossible.
Le notable appelle également le gouvernement à redoubler d’efforts pour récupérer les territoires occupés par les rebelles:
«Nous demandons aux autorités de prendre des mesures concrètes pour restaurer la sécurité dans notre région. Il est impératif que nous retrouvions notre dignité et notre droit à vivre en paix» a-t-il ajouté.
La population de Rutshuru attend une réponse rapide et efficace de la part des autorités et de la communauté internationale. Le temps presse, et des actions immédiates sont nécessaires pour mettre fin à ce cycle de violence et offrir un avenir meilleur aux habitants de cette région du Nord-Kivu.
Kaleru Samuel depuis Goma
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