Les éléments Maï Maï du groupe (UPLC) sont accusés d’avoir commis plusieurs exactions à l’endroit de la paisible population de la chefferie des Baswagha, groupement de Mwenye en territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Dans une correspondance de la Nouvelle Société Civile du groupement de Mwenye datée du 14 Août dernier adressée à l’exécutif militaire du Nord-Kivu dont Investigateur.net a une copie, ces miliciens sont accusés d’emblée avoir érigé plusieurs barrières sur certains tronçons et cela constitue de plus en plus une menace récurrente sur le passage des agriculteurs. Cette structure citoyenne ne redoute, à cet effet, au soulèvement populaire que, si rien n’est fait d’urgence, échapperait au contrôle.
« Entendu qu’au-delà des faits qu’ils ont déjà instauré des taxes mensuelles forcées de 8000Fc par kiosque et pharmacie, de 5000Fc par buvette, de 9 USD par ferme de gros bétails, de 4 USD par ferme des caprins et d’une chèvre équivalent à 50 USD par an pour fermer dans le rayon sous leur contrôle; et en dépit d’avoir érigé 3 barrières illégales dans les localités de Kiregha, de Mausa et de Mandelya où les civils paient 1000Fc par moto au passage, et malgré les exploitants de planches paient 20 USD le mois, les manœuvriers des huilleries paient 15 bouteilles par mois, ces éléments sont devenus une vraie machine de la terreur et des grands acteurs de la mort des paisibles citoyens…» s’indigne-t-elle
Outre ces tracasseries, cette structure citoyenne condamne des cas des morts par fusillade dont la population continue à faire l’objet principal.
«En juillet dernier, deux élèves innocents de l’Institut Vinjo ont été criblés des balles et sont morts sur-le-champ pour un motif inavoué par les éléments UPLC à Kiregha/Pombi…» Affirme-t-elle.
Eu égard à ce qui précède, cette structure citoyenne ne sollicite qu’aux autorités ayant à leur attribution la sécurité de la population et ses biens; le départ sans delais des éléments du général autoproclamé “Mayani” car, d’après elle, sont objet permanent de trouble dans cette entité.
« Dans l’espoir que vous prenez des mesures idoines pour rassurer ce peule paisible et pacifique de Mwenye qui demande le départ pur et simple de ces éléments armés qui sont devenus des machines de la terreur qui crachent sur l’hospitalité de ce peuple…» Suggère-t-elle.
Notons qu’à part ces allégations leurs imputées, plusieurs autres couches de la population en ont déjà été victimes en territoire de Lubero. De son côté, l’UPLC dans une sortie médiatique animée en ville de Butembo il y’a quelques semaines, se dit pacifier plutôt certaines régions en territoire de Lubero et que la population vit en harmonie avec les Maï Maï ciblés.
Piscas Kanyororo Butembo
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