Nord-Kivu : La société civile Plaide pour la reprise des activités scolaires suspendues il y a deux ans dans le groupement de Busanza .

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Les activités scolaires restent suspendues en groupement Busanza en territoire de Rushuru dans la province du Nord-Kivu depuis environ deux ans suite à l’instabilité sécuritaire dans cette région.

Selon Mazirane Justin secrétaire du Réseau pour la protection de l’enfant (RECOPE) de Busanza, cette suspension des activités scolaires exposent les jeunes apprenants à plusieurs antivaleurs. Mazirande Justin sollicite l’implication des organisations de protection des droits de l’enfant en vue de la reprise des activités scolaires dans cette entité.

« Nous parlons ici de Busanza Nord, c’est-à-dire les écoles primaires Rugashari, Changwi, Shinda, Nyarukwangara, Kisorora, Umoja, Rugarama 2, Ruimba,…dans le groupement Busanza les enfants n’etudient pas suite à l’instabilité sécuritaire. La rentrée scolaire était déjà effective mais suite aux menaces sécuritaires, les parents ont eu peur d’envoyer leurs enfants à l’école. Dans cette partie du groupe Busanza ça fait maintenant deux ans que les activités scolaires ont été suspendues. Cette situation peut pousser les filles à des mariages précoces, les garçons à adhérer dans les groupes armés ainsi que plusieurs autres antivaleurs auxquelles les jeunes sont exposés. Nous plaidons auprès des organisations qui militent pour la protection de l’enfant à faire tout le moyen possible à concrétiser la rentrée scolaire dans cette entité » a-t-il expliqué.

Le territoire de Rushuru dans la province du Nord-Kivu reste sous menace sécuritaire suite aux affrontements à répétition entre les Forces armées de la république démocratique du congo et les rebelles du mouvement du 23 Mars M23. Plusieurs élèves ont déjà abandonnés leurs milieux craignant des inventuelles attaque de ces rebelles soutenus d’origine Rwandaise.

Claudine Mulengya.

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