Nord-Kivu : La Société civile donne un ultimatum au gouvernement congolais face à son ambiguïté à l’égard des crimes du M23

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Le bureau de la coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu appelle le président de la République Démocratique du Congo et le gouvernement congolais à quitter les carcans cruels du cessez le feu, théorique et hypocrite imposé par l’EAC et la communauté internationale en soutien du M23-RDF pendant maintenant deux ans sans aucune réponse durable à la crise sécuritaire que connaît l’Est de la RDC principalement le Nord-Kivu.

Face à cette situation cette structure citoyenne donne un ultimatum de 2 semaines d’abandonner sans délai l’avanture diplomatique et libérer les espaces sous l’emprise du M23 sinon elle invitera la population de se révolter.

Elle s’indigne par ailleurs à l’appel du cessez le feu par l’EAC et la communauté internationale alors que les forces d’autodéfense locales connaissent des succès en infligeant de défaite militaire au M23:

« il y’a lieu de rappeler que quand les forces d’autodéfense locales connaissent des succès en infligeant des défaites militaires aux M23-RDF, des voix s’élèvent de partout à l’EAC ainsi qu’à la communauté internationale pour exiger rapidement un cessez-le-feu suivie des menaces fermes de sanctions » évoque John Banyene Balingene président de la société civile du Nord-Kivu tout en déplorent la reprise de Kistshanga en territoire de Masisi par les M23 qui étaient prise par les forces d’autodéfense sous un silence de l’EAC et la communauté internationale.

Lors des affrontements, la société civile du Nord-Kivu a enregistré un bilan provisoire:

« un bilan provisoire a été enregistré de sept (7) maisons incendiées à Tongo, trois (3) morts parmi lesquelles Monsieur Maurice handicapé de son état tué faute de ne pas trouver qui le transporter pendant la fuite à Kabizo, quatre (4) personnes tuées et (17) autres jeunes pris en otage par les M23 à Kistshanga, des pillages systématique des maisons de commerces et maisons d’habitation, vingt et (22) blessés et (2) morts sur l’axe kinyadonwi-ngwenda, des bergers de vaches tués à Rumangabo par les M23 en date du 22 octobre 2023 et déplacement massif de la population et autres crimes de guère » renseigne le président de cette structure citoyenne.

Notons que cet ultimatum est lu dans une déclaration rendue publique à Goma ce lundi 23 octobre 2023 par le bureau de la coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu signé par John Banyenye Balingene et tout les présidents territoriaux et urbains.

Alex Diya

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