Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont lancé une nouvelle offensive militaire, nommée « Caterpillar 2 », pour contrer les attaques persistantes de l’armée rwandaise et de ses alliés. Cette opération a pour objectif principal de protéger les civils et de reprendre le contrôle des zones occupées.
Le colonel Ndjike Guillaume, porte-parole des FARDC, a annoncé la reprise de plusieurs localités stratégiques, telles que Kaniero dans le groupement de Muando, ainsi que Machaki et Gungu. Ces succès permettent aux populations de regagner progressivement leurs habitations dans un climat de sécurité renforcée.
Face aux violations répétées du cessez-le-feu par l’ennemi, les commandements militaires des provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu ont élaboré une stratégie commune. L’opération « Caterpillar 2 » vise non seulement à repousser les assaillants, mais aussi à garantir la protection des populations locales.
« Bien que nous respections les consignes liées au cessez-le-feu, nous ne pouvons tolérer les agressions ciblant nos populations, y compris les déplacés », a affirmé le colonel Ndjike Guillaume.
Ngungu, une localité stratégique, a été sécurisée par les FARDC grâce à une avancée significative, soutenue par les Wazalendo, un mouvement de résistance populaire. Leur appui constitue un atout majeur pour les FARDC dans leurs efforts de protection des civils.
En réponse aux agressions et à leurs répercussions sur les populations civiles, les FARDC poursuivent leur avancée, notamment dans des zones fortement touchées comme Gungu. Ces actions visent à rétablir la sécurité et à limiter les pertes humaines parmi les déplacés.
Le colonel Ndjike Guillaume a rassuré les Congolais : « Votre armée reste engagée à défendre la population et à repousser les ennemis. Nous ne cesserons de travailler pour votre sécurité . »
Malgré les défis complexes du conflit, les FARDC réitèrent leur détermination à instaurer une paix durable. Le soutien actif des Wazalendu et la mobilisation des forces armées redonnent espoir aux communautés locales et aux déplacés en quête de stabilité.
Dieumerci MATU
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