RDC : Moïse Kambulu gouverneur du Kasaï-Central est-il une proie de la politique udpesienne ?

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Depuis sa franchise lors d’un briefing à Kananga pendant le séjour du chef de l’État dans l’espace Kasaï, le gouverneur du Kasaï-Central Moïse KAMBULU NKONKO semble être une proie pour les puissances udpesiennes suite à ses critiques positives.

Répondant à la question d’une journaliste sur la situation socio-politique du Kasaï-Central, le gouverneur n’a pas créé de mots pour exprimer sa franchise que sa province était par terre en tout et pour tout.

Cette réponse avait provoqué des remords au sein de la classe politique centre-kasaienne l’accusant d’avoir, selon certaines indiscrétions, dit tout haut ce que le chef de l’État avait dit tout bas. Et de ce fait, cette réponse avait non seulement jeté le discrédit sur le discours de Tshisekedi mais aussi renforcé la méfiance de la population envers Félix Tshisekedi qui pour beaucoup ne s’intéresse pas du tout au Kasaï-Central.

Dans un message officiel daté du 31 décembre 2024, le Vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et des Affaires Coutumières, Shabani Lukoo Bihango, a convoqué d’urgence à Kinshasa le gouverneur de la province du Kasaï Central.

Cette convocation, transmise par le Centre de Transmission des Données, souligne l’importance de la situation et requiert la présence immédiate du gouverneur à Kinshasa.

Les raisons exactes de cette convocation ne sont pas précisées dans le message. Néanmoins, il aurait déclaré dans un briefing de presse, animé par le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya, lors du passage de Félix Tshisekedi à Kananga que « tout est prioritaire, au Kasaï-central, rien n’est fait ». Cette déclaration a été perçue comme une sorte d’humiliation pour le chef de l’État. Les partis politiques membres de l’Union sacrée du Kasaï-central, avaient dans une déclaration exigé sa démission pour ce qu’ils qualifient de «manquement».

Rédaction.

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