Beni: Journée Internationale des Personnes vivants avec handicap : Manque d’Emploi et Marginalisation Parmi les Maux qui rongent les PVH

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“Amplifier le leadership des personnes handicapées pour un environnement inclusif et durable”, c’est le thème choisi pour ce 3 décembre 2024 en marge de la journée internationale des personnes vivants avec handicap.

Pour le président du conseil d’administration de l’agence Congolaise de promotion de droit des personnes handicapées en ville de Beni (Nord-Kivu) plusieurs défis auxquels elles sont confrontés sont notamment la marginalisation, la jouissance de droit en éducation, pas d’accès aux informations sur la santé sexuelle et reproductive, elles vivent sans emploi :

« Les personnes vivants avec handicapes suite à la marginalisation n’ont pas accès à l’assistance humanitaire inclusive, c’est à dire qui tient compte de leurs besoins spécifiques. Elles ne jouissent pas de droit en éducation sur base de l’égalité avec les autres surtout les enfants. Les femmes n’ont pas d’accès aux informations sur la santé sexuelle et reproductive, c’est aussi un droit. Elles vivent sans emploi, c’est ainsi que vous allez les voir sillonner dans la ville pour la mendicité. Il y’a aussi la marginalisation de cette structure qui le réunisse qu’on appelle les Organisations des Personnes en situation de Handicap OPH, difficultés d’accéder au financement de leur programme parce que tout simplement y’a crainte que ces organisations ne puissent pas avoir des capacités pour exécuter des programmes. L’inclusion des personnes handicapées a une importance capitale pour le développement de la RDC » indique Monsieur Emmanuel Kakule président du conseil d’administration de l’Agence Congolaise de Promotion de Droit des Personnes Vivants avec Handicap à Beni.

Le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi avait, en mai 2023, promulgué la loi organique portant protection et promotion de droit des personnes handicapées, mais le problème de la mise en œuvre de cette loir s’observe toujours :

« Le chef de l’État avait même lancé la campagne de vulgarisation de cette loi à travers le pays, les parties prenantes, c’est-à-dire les autorités locales, la société civile, toute la communauté, n’ont pas des informations sur cette loi. Si cette loi n’est pas vulgarisée c’est parce que les partenaires ne veulent pas se saisir de cette opportunité pour vulgariser cette loi. Nous appelons les partenaires, tant nationaux qu’internationaux de mobiliser des moyens pour que les parties prenantes puissent connaître la loi et s’impliquer dans le processus de sa mise en œuvre qui pourra juste améliorer les conditions de vie des personnes vivants avec handicap » explique Monsieur Emmanuel Kakule.

•|Elles ont des potentialités, et ne doivent pas se sous-estimer, comme un message en marge de cette journée

Les personnes en situation de handicap ne doivent pas se sous-estimer car elles détiennent des potentiels et doivent chercher à les exploiter pour l’intérêt de la communauté. Les familles qui cachent dans leurs maisons les personnes vivants avec handicap sont appelées à bannir cette pratique. C’est une façon de renforcer l’inclusion car restant seules elles peuvent développer beaucoup de difficultés qui peuvent les conduire à la mort.

La marginalisation des personnes vivants avec handicap, une pratique à éradiquer dans la communauté. Les partenaires des organisations des personnes vivants avec handicap sont appelés à venir appuyer ces organisations qui connaissent les réalités des personnes vivant avec handicap afin de renforcer l’inclusion et l’autonomisation des personnes handicapées.

Alex Diya

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