Dans un communiqué publié ce vendredi soir, le Directeur de Cabinet de la Première Ministre Judith Suminwa a annoncé des mesures conservatoires touchant tous les membres de l’ancien cabinet dirigé par Sama Lukonde.
Cette décision intervient dans un contexte de graves accusations de corruption portées contre Me Rolly Tshibangu, Conseiller Technique et Spécial à la Primature.
Le communiqué stipule que, sur instruction de la Première Ministre Judith Suminwa, tous les membres de l’ancien cabinet sont désormais soumis à une assignation à domicile jusqu’à nouvel ordre.
Cette mesure concerne l’ensemble des anciens membres, sans exception, bien que certains puissent être convoqués individuellement selon les nécessités de service.
Les anciens membres du cabinet sont également tenus de déposer sans délai tous les dossiers en cours auprès du Secrétariat du Cabinet.
Cette décision fait suite à des accusations selon lesquelles Me Rolly Tshibangu aurait demandé un pot-de-vin de 50 000 USD pour faciliter le traitement d’un dossier à la primature.
L’entrepreneur qui a porté ces accusations prétend que cette somme aurait été exigée pour accélérer le processus auprès de la Première Ministre. Cependant, la Primature a fermement rejeté ces allégations, les qualifiant de diffamation visant à nuire à la réputation de M. Tshibangu.
Selon le communiqué de la Primature, les accusations de corruption sont infondées. Il est précisé que M. Tshibangu a agi en conformité avec les procédures en vigueur, comme en témoigne la correspondance de la Première Ministre en date du 26 août 2024.
Cette correspondance révèle que le projet en question n’était pas budgétisé et que la Police Nationale Congolaise avait signé un contrat sans les fonds nécessaires. Ces éléments démontrent que M. Tshibangu n’a pas commis d’actes illicites ni agi contre les normes éthiques de sa fonction.
BIN
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