Un atelier de mise en place, actualisation d’un plan genre, élaboration des stratégies opérationnelles sur l’intégration du genre a été organisé en ville de Butembo (Nord-Kivu) par le Fonds de Promotion de l’agripreuneuriat Congolais (FOPAC) dans le cadre du programme EMPRISE en présence de plusieurs structures agricoles, samedi 27 juillet 2024.
Sous la supervision de Denise Kombi, chargée du genre et jeunes agriculteurs du FOPAC/N-Kivu, plusieurs défis liés à l’intégration-genre dans les organisations agricoles ont été soulevés. Outre les défis, un échange de parole dans le souci de proposer des pistes de solutions idoines dans les ménages n’a pas été du reste.
Abordés, quelques représentants des organisations agricoles n’ont pas caché leurs satisfactions, ceux-ci ont présenté l’état de lieu de l’intégration-genre dans leurs structures, les problématiques pour ne citer que ceux-là.
Pour la Coopérative Centrale du Nord-Kivu (COCENKI) à travers Bailo Kambale Katsongo, son directeur, des mécanismes ont déjà été mis en place pour l’intégration-genre.
« Nous avons vraiment mis en place des organes qui prennent en compte les femmes et les jeunes et actuellement la COCENKI est aussi dotée d’un département des femmes et des jeunes et ce sont des thématiques. En plus la COCENKI organise aussi des concertations à tout moment autours des femmes et des jeunes […] Et quelque part, les problèmes qui sont liés aux us et coutumes limitent les femmes à intégrer dans les organes ou dans les activités y compris l’analphabétisme … » A-t-il fait savoir.
De son côté, Kahambu Sekeravithi Ariette, membre de la Coopérative Kawa Kabuya (CKK) affirme que sa coopérative regorge plus de 700 femmes-membres, par conséquent certaines ne participent pas dans les organes de décisions, ce qui crée un défis au niveau de la politique-genre.
« Nous avions vu que les membres ne participent dans les organes de décisions de la coopérative, la fois passée, nous avons élaboré la politique-genre pour permettre aux femmes de participer et aujourd’hui les femmes s’impliquent fort dans la culture du café vu son importance et on sensibilise les hommes à considérer les décisions des femmes… » A-t-elle dit.
Enfin, Kahambu Minda Gentille, point-focal genre au sein de LOFEPACO affirme que grâce aux partenariats, l’intégration-genre a commencé à être effective.
« Il y a toujours des projets qui viennent, le partenariat exige l’intégration-genre, dans ce cas là, on y arrive dans l’exécution. Aujourd’hui, on nous a demandés le niveau que nous avons atteint dans les organisations… » A-t-elle affirmé.
Il sied de retenir que la grande salle des sœurs oblates sise à Kasongomi a servi de cadre cette activité.
Piscas Kanyororo/Butembo
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