Le mouvement citoyen lutte pour le changement Lucha section de Butembo dénonce un manque de bonne volonté des autorités tant adminitratves que judiciaires de mettre fin au calvaire que traverse les détenus dans la prison centrale de Butembo dite Kangwangura en Province du Nord-Kivu.
Anelka Mwanya l’un des militants de ce mouvement pro- démocratie fait savoir que la promiscuité de cette maison carcérale, la carence de nourriture, médicaments sont les causes qui conduisent certains détenus à des maladies et en fin à la mort.
La Lucha qualifie la recrudescence de cas des décès dans cette maison de correction d’une autre forme de massacre et une deuxième guerre imposée à l’endroit de la population. ANelka Mwanya pense que les outils judiciaires devraient jouer leur rôle en examinant urgemment les dossiers des détenus afin de condamner les uns et acquitter les autres pour que cette prison soit désengorger.
« C’est une deuxième guerre qui s’observe à Kangwangura, parce que au delà des massacres et autres situations que nous traversons, voilà que des civils sont en train de mourir chaque jour dans la prison. Est-ce que les autorités tirent attention?, il n’y a aucune action qu’elles mènent. Nous comme la Lucha nous pensons qu’il faut examiner les dossiers, la plupart des détenus ne savent même pas pourquoi ils sont arrêtés, 17% seulement est déjà condamnés. Est ce que l’autorité, civiles, judiciaires ont le temps d’examiner les cas de détenues ?» s’interroge t-il.
Le mercredi 21 février 2024, la prison centrale de Butembo, en province du Nord-Kivu a enregistré un cas de décès d’un détenu. Selon les source de la prison centrale, le cas enregistré est celui d’un enseignant de Profession, originaire de Miriki qui était accusé de viol sur mineur et non assistance à la personne en danger.
Claudine Mulengya.
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