L’organisation non gouvernementale nationale FMMDI s’indigne de la recrudescence des violences sexuelles et celles basées sur le genre (VBG), dans l’espace Kasaï .
« Une femme mariée perd son bras amputée à l’aide d’une machette ce 31 Janvier dans le Territoire Kazumba, par un homme qui a tenté de la violer mais sans succès. Et nous exigeons que la justice traque le coupable, désormais en fuite.» a déclaré Nathalie Kambala Luse directrice pays de l’ONG FMMDI.
Elle a annoncé aussi qu’une petite fille de 5 ans a été violée par un homme de 25 ans à Demba, le 30 janvier 2024.
« Regardez le sang sur sa jupe, une petite innocente sans voix pour crier, sans force pour se défendre, c’est méchant », s’indigne Mme Kambala, illustrant l’horreur de cette terrible agression.
Mais les atrocités ne s’arrêtent pas là : à Kananga, un homme sans cœur s’en est pris à sa fille, sa femme et sa mère biologique, allant jusqu’à déshabiller sa propre mère, révèle la directrice de l’ONG. Des humiliations qui ne peuvent être tolérées plus longtemps.
Face à cette situation insoutenable, Nathalie Kambala lance un appel vibrant pour que cesse ce fléau.
« Trop, c’est trop, ça doit s’arrêter ». Son indignation est partagée par tout un chacun, et il est grand temps que non seulement la justice intervienne, mais que la société tout entière se lève pour protéger les femmes et les filles victimes de ces violences intolérables.
Notons qu’à la fin de l’année 2023 et le début de l’année 2024, l’espace Kasaï Central a enregistré plusieurs cas de VBG.
Arsène Clément Shambuyi
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