Le président Félix Tshisekedi dirige ce mercredi la dernière conférence des gouverneurs de son premier quinquennat.
Cette réunion vise à promouvoir une collaboration harmonieuse entre les provinces et le gouvernement central. Elle est chargée d’émettre des avis et des recommandations sur les politiques à mettre en œuvre et sur la législation à adopter par la République.
Outre les gouverneurs provinciaux, elle rassemble le président de la République, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur, et d’autres membres du gouvernement peuvent y être conviés.
Les discussions porteront notamment sur l’avancement des Programmes de Développement Local des 145 Territoires (PDL 145) et surtout sur la préparation des élections prévues pour décembre de cette année.
Cette conférence intervient à un moment crucial, à moins d’une semaine du début de la campagne électorale. Elle se déroule aussi dans un contexte où de nombreuses provinces du pays font face à des périodes difficiles. Le Nord-Kivu est marqué par l’activisme du M23, causant le déplacement de plus de 2 400 000 déplacés internes, dont 1 600 000 autour de la ville de Goma, selon la présidence. Il y a également la migration armée des Mbororo dans le Haut et le Bas-Uélé. En outre, la Province de Maï-Ndombe connaît depuis août 2022 un conflit autour des redevances foncières qui s’est transformé en un conflit intercommunautaire.
Selon Félix Tshisekedi, ce conflit tend à se propager à d’autres régions du Grand Bandundu. La Province de la Tshopo a également enregistré des tueries intercommunautaires, semblables à celles observées à Maï-Ndombe. De plus, depuis environ une semaine, le Haut-Lomami, en particulier le territoire de Malemba Nkulu, est en proie à une escalade de violence préoccupante, susceptible de déboucher sur un conflit plus grave, a déclaré mardi Félix Tshisekedi lors de son dernier à allocution devant le parlement réuni en congrès.
Rédaction.
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