Samedi 29 septembre dernier, un dialogue provincial sur l’accès aux soins de santé de la reproduction pour les femmes et filles victimes de mariages précoces et de grossesses non désirées, organisé par le Ministère provincial du du genre, affaires sociales, solidarité, jeunesse, Sports et loisirs en partenariat avec l’ONG IPas, sous le haut patronage du Gouverneur de province Crispin Mukendi Bukasa.
Ce cadre a permis un échange approfondi entre les autorités politico-administratives, animateurs de l’appareil judiciaire, les prestataires sanitaires et leaders communautaires sur le protocole de Maputo, en vue de favoriser un accès facile aux soins de santé de la production en rapport avec l’avortement sécurisé.
Notons que trois (3) présentations ont été faites, notamment: l’exposé sur la problématique des grossesses non désirées chez les femmes et filles dans la province du Kasaï ; exposé sur les avortements non sécurisés et l’impact des SCACF en RDC depuis 2018 à 2024 et le dernier exposé était sur les avancées juridiques, les gaps et les perspectives de la mise en œuvre du protocole de Maputo en RDC et dans la province du Kasaï. Il y’a eu également un panel de discussion des champions makoki ya mwasi sur l’accès des femmes et jeûnes filles du Kasaï aux soins de santé sexuelle et reproductive.
Il sied de noter que ces assises d’une journée, ont connu la participation de Madame le Commissaire nationale en charge des droits de femmes et de l’enfant de la CNDH et ont abouti à un mot d’engagement du Gouverneur fait par son adjoint, le vice gouverneur Bokel Djoley qui dans ce mot, précise que sa province s’engage à lutter contre les violences faites à la femme et la jeune fille et favoriser un accès aux soins de santé sexuelle et reproductive pour les femmes et filles victimes de Mariages précoces et grossesses non désirées au Kasaï et c’est le chapiteau de l’espace Vule qui en a servi de cadre.
Précision que la structure internationale Américaine (Ipas) intensifie ses activités dans la province du Kasaï depuis 2022, visant dans ses démarches la réduction des décès et la stigmatisation dûs aux avortements clandestins mais aussi et surtout développer dans la femme l’autonomisation corporelle.
Pierre Kandayi
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