Tshikapa : Les Enseignants déplorent les conditions de paie à la Banque Afriland first bank. Ils accusent le directeur Michaël Bazodila de cette firme bancaire d’être à la base du désordre et invitent le ministre de l’Epst à vite d’agir.

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La banque commerciale Afriland first banque antenne de Tshikapa chef-lieu de la province du Kasaï est accusée de plusieurs faits par certains enseignants qui y sont payés mensuellement .

Les enseignants payés par Afriland sous les rayons solaires interdits d’être même sous la véranda en tôle. Ces enseignants parlent de leurs droits qui ne sont pas respectés et interpellent le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) Tony Mwaba Kazadi de s’impliquer. Ils sollicitent en même temps la délocalisation de la paie de cette banque vers une autre.

Les faits reprochés à la banque (personne morale) sont diamétralement opposés à ceux qui reviennent aux personnels engagés.

Pour la banque, certains enseignants qui se sont confiés à l’investigateur.net ce mardi 30 janvier 2024 sous couvert d’anonymat évoquent :

  • Un comportement indécent opposé aux enseignants qui viennent retirer leur salaire.
  • L’incompréhension et la non communication entre les enseignants payés et les agents payeurs.
  • Déconsideration et non respect de la dignité de la personne humaine, aussi et surtout le non respect des droits humains.
  • Les manœuvres dilatoires régulièrement constatées et vécues lors du mouvement de chaque paie. Un désordre sciemment mis en place.
  • La retenue à la source sur leur salaire.
  • Détournement du vrai motif lors du non paiement de salaire notamment par la réponse : « compte non crédité » alors que le récent mois payé.

Pour la banque (personne morale), il lui revient également un certain nombre des faits lui reprochés :

  • Un désordre sciemment organisé pour des raisons inavouées.
  • Un manque de leadership fort.
  • Manque d’initiative tendant à trouver pour les enseignants, un endroit où se reposer.
  • La mise en place des sites de paie autant les ont d’autres banques commerciales oeuvrant dans la même mission.
  • Autre preuve éloquente c’est un enseignant victime au mois d’avril 2023, payé depuis janvier de la même année (2023), mais n’a jamais touché à son salaire qui avait été retiré par un chef du personnel de son bureau gestionnaire pour des raisons ignorées.
  • Une fois, une autorité éducationnelle au niveau de la province éducationnelle Kasaï 1, informé, il a eu à obtenir le salaire ravi des mains de celui qui l’avait bouffé, après avoir confirmé que c’était Afriland first banque fautive dans le dossier parceque les agents payeurs avaient accordé un salaire à une personne qui n’en avait pas droit. Une attitude posée sciemment parceque l’autorité se rend compte que toucher le salaire pour la première fois, implique au préalable l’identification qui passe sous les éléments de la personne concernée.

À Afriland first banque, lorsqu’un enseignant y est payé pour la première fois, il s’y rend pour la première opération qui est l’identification et le premier salaire lui retiré illégalement par son gestionnaire, sort des mains des agents payeurs qui facilitent l’acte. À la deuxième paye, s’il vous arrive d’obtenir des informations sur votre salaire, celà où les agents payeurs opposent un mépris total, jettant même le chèque aux pieds.

La banque a instauré l’obtention préalable du chèque bancaire sur lequel il y a le numéro qu’elle même ne respecte pas. Celui qui porte le numéro 50 est servit avant celui qui a 30.

Le même comportement est également affiché par les vigiles (agent de sécurité) et policiers qui, à leur tour, exigent une somme allant de 2000 à 3000fc pour l’accès aux installations, somme remise après avoir touché le salaire.

Le directeur de l’Afriland first banque Tshikapa contacté par la presse locale, reconnaît le fait mais semble le minimiser. Michaël Bazodila accusé d’être impliqué dans les faits ci-haut énumérés, répond aux journalistes d’attendre l’autorisation de sa hiérarchie. Ainsi, le droit de réponse étant garanti, le média investigateur promet le lui accorder à tout moment qu’il le voudra sans condition.

Toutefois, nombreux d’acteurs de l’enseignement, primaire secondaire et technique (EPST) au Kasaï payé par Afriland first ne jurent que sur la délocalisation et le ministre est interpellé pour sauver la gratuité de l’enseignement dans la province du Kasaï.

Pierre Kandayi/Tshikapa.

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