Le colloque organisé par la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a pour point focal l’importance du carbone dans la protection et la sauvegarde de l’environnement.
En trois jours, les organisateurs de l’évènement vont débattre sur le thème « Assises pour renforcer l’action climatique et développer une alliance pour les marchés carbone et la finance en Afrique centrale ». Une occasion pour évaluer l’état des lieux du changement climatique dans les pays concernés, de présenter les solutions pour mener à bien le programme et enfin, de fixer les objectifs à atteindre pour promouvoir et faciliter les échanges commerciaux sur le carbone-une richesse minière nécessaire dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Cette assise en terre camerounaise, fait suite aux diverses rencontres de même nature, en l’occurrence le sommet de Paris sur un nouveau pacte financier qui s’est tenu du 22 au 23 juin 2023 dans la capitale française à l’issue duquel il avait été convenu que « La tarification du carbone conformément aux objectifs de l’Accord de Paris, reposant sur des normes et des mécanismes transparents, peut jouer un rôle important pour limiter les émissions de gaz à effet de serre(GES) ». La rencontre de Yaoundé va dans le même sens en ceci qu’elle entend vulgariser l’utilisation du carbone en Afrique centrale tout en définissant les politiques de son implantation au sein des grandes firmes et auprès des populations de la sous-région.
L’Afrique constitue un vivier de carbone dans le futur. Les sources indiquent qu’elle va se hisser au premier rang mondial de la commercialisation de ce produit en 2050, en générant jusqu’à 120 à 200 milliards de dollars pour 200 millions d’emplois à créer. Sur le plan pratique, la croissance du marché du carbone va accélérer la forestation, de même qu’elle va garantir la protection de l’écosystème. Une valeur vitale pour l’humain, les animaux, les végétaux et les eaux.
William Omer Tchuisseu
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