Après le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), c’est au tour du parti politique de l’opposant José Makila Sumanda de faire l’objet d’une suspension officielle de la part du gouvernement congolais.
Dans un communiqué émanant du ministère de l’Intérieur, les autorités reprochent à cette formation politique d’avoir pris part activement au conclave de Nairobi, une rencontre organisée récemment sous l’initiative de l’ancien président Joseph Kabila, sans autorisation préalable ni déclaration conforme à la loi.
Violation des règles régissant les partis politiques
Selon le ministère, cette participation constitue une infraction à la loi sur les partis politiques, notamment en ce qui concerne la tenue d’activités politiques à l’extérieur du territoire national sans notification aux autorités compétentes.
Cette décision marque une nouvelle escalade dans la tension politique entre le pouvoir en place et une opposition qui s’organise de plus en plus autour de figures comme Kabila et Makila.
Une opposition sous pression
La suspension du parti de Makila intervient dans un climat politique tendu, où plusieurs opposants dénoncent un rétrécissement de l’espace démocratique. Les critiques fusent déjà, certains accusant le gouvernement d’intolérance politique et de vouloir museler toute initiative critique à l’égard du régime en place.
Pour l’instant, José Makila n’a pas encore officiellement réagi, mais ses proches parlent d’un « acharnement politique » et promettent une réponse dans les jours à venir.
Par Investigateur.net
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