Après plus de deux mois passés en détention, Vicky Lundula, commandant de l’aéroport international de N’Djili, vient d’être libéré. Les enquêtes menées à la suite de la panne électrique survenue au début du mois de septembre 2025 n’ont révélé aucun élément prouvant sa responsabilité dans l’incident, qui avait suscité une vive polémique et alimenté rumeurs et spéculations sur la sécurité du président de la République, Félix Tshisekedi.
Pour rappel, la panne avait entraîné une cascade de mesures disciplinaires : plusieurs responsables de la Régie des voies aériennes (RVA) avaient été suspendus, notamment le directeur général Léonard Ngoma Mbaki, ainsi que le commandant Lundula, qui fut même arrêté et placé en détention par les services compétents.
Blanchi après enquête
Selon des sources proches du dossier, les investigations ont permis d’écarter toute implication de Vicky Lundula. Aucun élément matériel ou témoignage n’a pu établir sa responsabilité directe ou indirecte dans la défaillance survenue ce jour-là.
Malgré plusieurs tentatives de la rédaction pour obtenir la réaction de l’intéressé, ce dernier reste injoignable. Son entourage évoque cependant un homme « meurtri mais serein » et confiant que justice finira par triompher totalement.
Quelles suites pour la RVA ?
Cette situation relance le débat sur la gouvernance au sein de la RVA et la gestion de crise dans les services publics. De nombreuses voix s’élèvent désormais pour demander la réintégration immédiate du commandant Lundula dans ses fonctions, au nom du principe de présomption d’innocence et de réparation morale.
La balle est désormais dans le camp du comité de gestion de la RVA, appelé à tirer toutes les conséquences des conclusions des services de sécurité, pour que justice soit pleinement rendue à celui dont la carrière a été brutalement interrompue sans fondement établi.
Rédaction Investigateur.net
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