Ce mardi 03 décembre 2024, les enseignants des écoles officielles du territoire de Dibaya dans la province du kasaï Central étaient en Assemblée générale. Une rencontre organisée pour évaluer les 15 jours passés en grève.
A l’occasion, ces professionnels de la craie ont noté qu’aucun résultats palpable n’a été trouvé à leur démarche. Ils ont également affirmé, tous ensemble, que le pouvoir public n’a rien pris en compte concernant leurs revendications.
Pour eux, le salaire du mois de novembre, les 50.000fc de manque à gagner sur le salaire de tous les enseignants de ce territoire ainsi que les 20.000fc de la prime pour les 14 écoles de la ville de Tshimbulu ne sont toujours pas payés. A les en croire, cet attitude constitue un détournement entretenu par les décideurs pour leur faire vivre de la misère.
A cet effet, ces encadreurs des générations futures en République Démocratique du Congo ont réitéré la continuité de leur mouvement de grève jusqu’à ce qu’une réponse favorable sera accordée à leurs désidératas. Ils promettent aussi de mener plusieurs actions de grande envergure ( marche, sit-in…) pour faire pression sur le pouvoir de Kinshasa.
Entre temps, les enfants du coin sont en débandade . Durant deux semaines d’affilée, ils passent des journées entières à la maison se sentant obligés de s’adonner aux activités profanes qui présentent des hauts risques sur leur santé.
Craignant le pire, la nouvelle société civile congolaise de Dibaya appelle les autorités du pays à prendre de mesure pour mettre fin à cette situation qu’elle qualifie « d’une humiliation et d’un crime contre l’enseignement ».
Cependant, elle sollicite l’implication du président de la République, Félix TSHISEKEDI afin que les enseignants de cette contrée soient rétablis dans leur droit et ainsi sauver l’éducation des enfants.
Lebon Mulomba
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