La société civile de Tshikapa dénonce la recrudescence de l’insécurité depuis un mois dans la ville de Tshikapa chef-lieu de la province du Kasaï. Des bandits armés tuent des civils pendant les cambriolages.
« L’insécurité est grandissante dans la ville de Tshikapa. Il y a un mois, nous avons enregistrés près de dix cas d’insécurité. Si pas des cambriolages, se sont de paisibles citoyens qui sont lâchement abattus ou blessés par balles », révèle le coordonnateur du mouvement citoyen Debout congolais pour le changement une organisation de la société civile locale, Alain Nkashama Muana.
La nuit du mercredi à ce jeudi 29 août, pendant qu’il pleuvait à tshikapa, deux cas d’incursions se sont rapportés dans la commune de Kanzala. Dans le quartier Matempu, derrière l’église kimbanguiste, trois jeunes filles mineures l’une de 10 ans et l’autre de 14 ans ont été violées par des hommes armés à 02h du matin et dans le quartier kabinda sur l’avenue Momekano, un pasteur de l’église Branhamiste a été poignardé à la tête et sa fille, en criant, a reçue une balle au pied gauche à 03h du matin. Les blessés sont pris en charge dans un hôpital de la place, voir même les deux filles violées.
Ces genres de dégâts ont été enregistrés également en 2023. Au cours de cette même année, Il y a eu cambriolage de la résidence de la coordonnatrice provinciale de la Commission nationale des droits de l’homme qui a vu tous les biens de sa maison emportés. Au-delà de ça, le médecin Albert Muela avait été visité par ces mêmes hommes. Le magistrat Nkolomoni a été lâchement abattu, alors qu’il revenait d’un voyage missionnaire. José Mukaya technicien de la société électricité du Congo avait, quant à lui, perdu une importante somme d’argent après avoir était blessé par balle.
Craignant le pire que peuvent engendrer ces cas de banditisme, Alain Nkashama appelle les autorités à prendre des mesures urgentes pour sécuriser les personnes et leurs biens dans cet espace géographique RD Congolais.
Pierre Kandayi
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