Plus de 4000 cas de l’épidémie monkeypox ont été détectés au Sud-Kivu, ce qui a fait qu’elle devient la deuxième province en République démocratique du Congo la plus touchée par ce virus. C’est qu’a indiqué le vendredi 16 août, le chargé de communication à la Division Provinciale de la Santé au Sud-Kivu, Dr Claude Bahizire.
Selon lui, vingt-neuf (29) zones de santé sur les trente-quatre (34) que comptent le Sud-Kivu sont touchées par la maladie. Parmi ces vingt-neuf (29) zones de santé, quatre (4) viennent en tête, notamment la zone de santé de Nyangezi, avec plus de huit cent (800) cas, suivie de celle de Miti-Murhesa, de Kamituga et celle d’Uvira. Et c’est dans ces zones que sont concentrées les efforts de la province.
Face à cette propagation du virus, cette autorité sanitaire recommande à la population de se présenter au plus vite dans un hôpital en cas de symptômes du monkeypox, notamment des éruptions cutanées ou des démangeaisons.
« Sur les quinze mille cas, nous avons plus de quatre mille, nous occupons la deuxième position et pour le moment la grande concentration c’est dans les quatre zones de santé. Mais nous sommes en train de nous battre pour essayer aussi d’arrêter des cas dans les autres zones », a expliqué le Dr Claude Bahizire, avant de faire savoir que le gouvernement provincial, avec l’appui des partenaires, sont à pied d’œuvre pour faire face à cette maladie.
En vue de limiter la transmission de cette maladie, Claude Bahizire, a laissé entendre que la bonne prévention c’est d’abord l’hygiène corporelle en général, le lavage correct des mains avec du savon comme d’habitude et éviter aussi de partager des habits ou la literie d’un malade ou de quelqu’un qui qui a les signes de monkeypox.
En outre, il a appelé la population à la prudence et que chacun devrait à chaque fois se contrôler et prendre des décisions pour aller à l’hôpital. En revanche, le monkeypox se transmet également par voie sexuelle et aussi de la mère enceinte au fœtus.
Pierre Kandayi.
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