La ville de Tshikapa, dans le quartier Matembu, a été le théâtre d’un acte d’insécurité choquant dans la nuit de mardi. Vers 1 heure du matin, des bandits armés, déguisés en policiers et cagoulés, ont fait irruption dans la maison un habitant. Au cours de ce braquage, les malfaiteurs ont emporté une somme significative d’argent et ont commis l’irréparable en violant sa fille de 13 ans devant lui.
D’après le témoignage de la victime, les bandits l’ont menacé avec des armes à feu. « J’étais trop menacé pendant la nuit. Quand j’ai voulu crier pour alerter mes voisins, l’un d’eux m’a dit : ‘Si tu cries, je vais te tuer.’ Ils ont tiré trois balles dans les airs pour effrayer ceux qui auraient pu intervenir, » a-t-il déclaré. Les malfrats ont réussi à dérober 3.621.000 FC et 310 dollars, ainsi que deux téléphones portables.
L’horreur ne s’est pas arrêtée là. Un des bandits est resté dans la chambre avec la victime, tandis qu’un autre a emporté sa fille. « Ils l’ont emmenée sous mes yeux, et je n’ai rien pu faire, » a-t-il ajouté, la voix tremblante.
Les voisins, témoins de cette scène traumatisante, ont exprimé leur mécontentement face à l’inefficacité des forces de l’ordre. Malgré leurs appels au numéro vert mis à disposition par la police, aucune assistance n’est arrivée. Les autorités policières ont également fait défaut, suscitant des inquiétudes parmi la population.
Sur les lieux, le ministre provincial de l’Intérieur, Peter Tshisuaka Kolomonyi, a tenté de rassurer les habitants. Il a encouragé la population à continuer de faire appel aux éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) et aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). « Cultivons un système d’alerte en cas de situation suspecte, » a-t-il déclaré, assurant que des enquêtes minutieuses avaient été lancées pour retrouver les responsables de cette attaque.
La situation à Tshikapa soulève de vives préoccupations quant à la sécurité des habitants, et cet incident tragique met en lumière l’urgence d’une réponse adéquate aux problèmes d’insécurité dans la région.
Innocent Kayembe
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