Assemblée nationale : Peter Kazadi aux commandes de la commission chargée d’examiner les pétitions contre Vital Kamerhe

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Réunis en plénière spéciale le mercredi 17 septembre 2025, les députés ont mis sur pied une commission spéciale et temporaire pour examiner les pétitions visant cinq membres du bureau, dont le président Vital Kamerhe.

Cette équipe de 22 membres, dont 21 issus des différents groupes parlementaires et un non-inscrit, a désormais la lourde tâche de démêler le vrai du faux dans une affaire qui secoue le perchoir.

Une présidence UDPS, une vice-présidence d’opposition

À la tête de la commission, on retrouve Peter Kazadi, élu de Mont-Amba (Kinshasa) et cadre influent de l’UDPS-Tshisekedi. Son adjoint n’est autre que Christian Mwando Nsimba, député de Moba (Tanganyika) et figure de proue d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi. Le secrétariat, lui, a été confié à Yannick Mambu Mbasa, élu de Kenge (Kwango), également de l’UDPS.

Un équilibre subtil qui traduit la volonté d’associer majorité et opposition dans un exercice hautement sensible.

Un calendrier express

La commission n’a que trois jours pour entendre les différentes parties. Selon le programme publié par l’Assemblée nationale, les pétitionnaires ouvriront le bal ce vendredi 19 septembre 2025, avant l’audition des deux poids lourds du bureau, Vital Kamerhe et Jacques Djoli, prévue le même jour. Les trois autres membres visés défileront samedi.

Une fois les auditions closes, le rapport sera transmis au bureau provisoire conduit par Isaac Tshilumbayi (UDPS), 1er vice-président de l’Assemblée nationale, épaulé par Christophe Mboso, 2e vice-président deux rescapés de l’équipe Kamerhe. Les conclusions devront être discutées en plénière dans un délai maximum de trois jours après le dépôt.

Une séquence décisive pour la Chambre basse

Au-delà des noms et des procédures, c’est l’équilibre interne de l’Assemblée nationale qui se joue. Les prochains jours s’annoncent décisifs : la commission devra dire si les griefs portés contre les membres du bureau sont fondés ou s’il s’agit d’une manœuvre politique dans un hémicycle toujours sous tension.

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