Les dernières attaques sanglantes ayant coûté la vie à près d’une centaine des civils à Ntoyo territoire de Lubero et près de Oicha en territoire de Béni la nuit de lundi au mardi 09 septembre dernier, ne laissent pas indifférentes deux organisations féminines œuvrant dans cette partie Est de la RDC.
Il s’agit des Femmes Fortes, Résilientes et Tenaces FORTE en sigle, en collaboration avec la Dynamique des Femmes pour la Bonne Gouvernance DYFEGOU en sigle.
Dans leur déclaration conjointe rendue publique ce jeudi 11 septembre 2025, les 2 organisations féminines condamnent fermement les derniers carnages commis en début de la semaine au Nord-Kivu et en Ituri. Tout en en exprimant leur compassion aux victimes, FORTE et DYFEGOU constatent l’implication insuffisante des autorités publiques, de la communauté internationale et de la presse pour éradiquer ce phénomène ADF à l’Est de la RDC.
Les 2 organisations dénoncent les communications divergentes des fils et filles originaires des régions victimes au sujet de cette question d’insécurité. Au regard de cette situation , FORTE et DYFEGOU recommandent notamment l’unité dans le langage dans la quête de la paix.
« `Nos recommandations
: 1.Aux autorités nationales et provinciales de se mobiliser immédiatement pour
une solution urgente et définitive. À défaut, le peuple sera contraint de se prendre
en charge et de considérer ses dirigeants comme indifférents au sang versé.
- Aux fils et filles de la région occupant des responsabilités de mettre fin aux
contradictions et aux discours qui affaiblissent les plaidoyers pour la paix, et de
s’engager sincèrement à interpeller le Gouvernement et les instances compétentes.
Le sang des victimes ne devrait pas être un tremplin politique.
2.Aux communautés locales de rester unies et organisées autour de leurs leaders
communautaires courageux et patriotes, afin de développer des stratégies d’autoprotection et de résistance citoyenne« `, suggèrent-t-elles.
À noter que cette déclaration est intervenue au terme d’une séance de réconfort aux rescapés déplacés de guerre vivant en ville de Butembo. Cette séance a été abritée par l’une des salles de réunions dans l’enceinte de la cathédrale catholique du diocèse Catholique de Butembo-Beni.
AMISI Jackson depuis Butembo

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