Le conseil supérieur de la magistrature de la République démocratique du Congo a ténu une réunion ce mercredi 04 septembre 2024 dans la salle de plénières de la cour constitutionnelle.
A l’occasion, l’épineuse question de la tentative d’évasion des détenus à la prison centrale de Makala était abordée.
Dans un communiqué officiel rendu public à l’issue de cette rencontre, le bureau de cet organe de la loi rejete en bloc toutes les déclarations du Vice-ministre de la justice Samuel Mbemba Kabuya, qui impliquent directement les magistrats dans ce dossier .
Selon le conseil supérieur de la magistrature, les magistrats ne sont pour rien dans le drame qu’il y a eu « les magistrats ne sont pas responsable de la tentative d’évasion qui a eu lieu à la prison centrale de Makala » a-t-il fait savoir.
Et de poursuivre : « les déclarations du Vice-ministre de la justice sont de nature à exposer les magistrats à la vindicte populaire, alors qu’il existe au sein des institutions publiques un cadre de concertation entre le conseil supérieur de la magistrature et le ministère de la justice, lieu indiqué pour traiter de questions transversales relatives à l’administration de la justice .»
En outre , les membres du bureau de ce conseil , dirigé par le président de la cour constitutionnelle Dieudonné KAMULETA BADIBANGA , invitent leurs pairs au calme et à l’accompagnement de leur travail en tout respect des règles d’éthique et de déontologie régissant la profession.
« le bureau du conseil de la magistrature invite les magistrats à poursuivre l’accompagnement des tâches de la profession dans le strict respect de la constitution et des lois de la République pour l’émergence de l’état de droit en RDC. Par conséquent, ils sont tenus de rester calme et de respecter en toute circonstance les règles d’éthique et de déontologie . » peut-on lire dans leur communiqué.
Cette évasion qui s’est déroulée la nuit 1er au 02 septembre à la prison centrale de Makala dans la ville province de Kinshasa a causé un énorme désastre. Au moins 129 personnes ont perdu la vie soit par balle ou soit par étouffement , selon le bilan officiel. On parle également de cas des blessés graves et de dégâts matériels importants.
Rédaction
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