Les filles et femmes de Beni (Nord-Kivu), parcourent au moins deux (2) km pour s’approvisionner en eau potable.
Des bornes fontaines ne fournissent plus d’une quantité d’eau suffisante pour la consommation de la population.
D’après plusieurs sources, les habitants sont obligés de recourir à des anciennes sources d’eau courant les risques d’être contaminées par des maladies d’origine hydrique et les femmes sont exposées aux viols par des bandits.
Pour certains habitants de Beni, pendant la recherche d’eau, les femmes et filles courent beaucoup de danger.
Selon Nathalie, une jeune fille rencontrée, dit se réveiller à 3h du matin pour se rendre à la source:«je suis obligée de me réveiller à 3h, je prend mes bidons pour aller à la source pour prendre de l’eau avant le temps. De fois nous rencontrons à cette heure d’autres qui ont même passé nuit là bas et ça devient compliqué. Nous courons beaucoup de risques, des patrouilleurs ou des hommes armés mals intentions» déclare Nathalie qui appelle les autorités à mettre des moyens adéquats pour subvenir à ce fléau.
Un agent de la REGIDESO, qui a requit l’anonymat, parle que l’agence a deux sources dont l’une est technique qui par jour peut consommer 300 litres de carburant et une autre qui fonctionne grâce à la saison pluvieuse«La source technique qui fonctionne grâce au carburant est en panne tandis que celle qui fonctionne grâce à la saison pluvieuse n’est plus fonctionnelle vue la saison sèche que traverse la ville de Beni» déclare cet agent de la REGIDESO requit sous anonymat.
Défis lors de l’attente de l’eau à la borne
Monsieur Muhindo, agent d’une borne fontaine au quartier Kalinda en commune de Mulekera, parle du défis dû la surpopulation lors de la sécheresse d’eau. A l’en croire, plusieurs personnes veulent passer en premier pour s’approvisionner et cela crée des disputes qui se terminent par des conflits dans la société.
Notons que d’après la société civile urbaine de Beni, la REGIDESO (Société en charge d’eau potable) pourrait faire des plaidoyers au niveau provincial et national en vue de fournir cette denrée indispensable à la vie des Benitiens, et pour s’échapper aux dangers épidémiologiques.
Alex Diya depuis Beni
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