L’ancien ministre et opposant congolais Jean-Claude Kibala dénonce fermement ce qu’il qualifie de « simulacre de contrôle technique » en République Démocratique du Congo. Dans une sortie publique, il s’interroge sur la pertinence de ce dispositif censé garantir la sécurité routière mais qui, selon lui, est vidé de tout contenu technique.
« Vous payez, on vous remet une fiche, mais aucun contrôle réel du véhicule n’est effectué », déplore-t-il. À l’en croire, aucune inspection, aucun diagnostic mécanique, ni garantie de sécurité publique n’accompagnent ce processus devenu purement administratif.
Pour Jean-Claude Kibala, ce système s’apparente à une taxe déguisée et une fraude institutionnalisée. Il appelle à la responsabilisation de ceux qui perçoivent cet argent sans fournir le service correspondant, estimant que cela met des milliers de vies en danger sur les routes du pays.
L’ex-ministre regrette un énorme gâchis : « Le contrôle technique aurait pu créer des milliers d’emplois dans les garages agréés, comme cela s’est vu en Corée du Sud où l’industrie automobile s’est bâtie autour de PME locales ».
Pour lui, une réforme de fond permettrait non seulement :
- D’améliorer la sécurité routière,
- De stimuler l’écosystème mécanique congolais,
- Et de valoriser les filières techniques pour la jeunesse.
Mais dans sa forme actuelle, « on paie, on triche, et on met des vies en danger », conclut Jean-Claude Kibala, appelant à une refonte complète du système.

+ There are no comments
Add yours