RDC–Course au perchoir : Aimé Boji (UNC) et Christophe Mboso (CRD) en lice, la majorité face à un dilemme stratégique

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La bataille pour la présidence de l’Assemblée nationale s’intensifie. Après la démission de Vital Kamerhe, son parti, l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), aligne officiellement l’ancien ministre de l’Industrie, Aimé Boji Sangara, comme candidat à sa succession. L’annonce confirme les ambitions de l’UNC de conserver le perchoir, au nom de l’équilibre au sein de l’Union sacrée de la Nation.

Mais la compétition s’annonce rude. En face, Christophe Mboso Nkodia Pwanga, ancien président de l’Assemblée nationale (2021-2024), a lui aussi déclaré sa candidature. Actuel 2e vice-président du bureau, il affirme être le « choix du président de la République Félix Tshisekedi », misant sur son expérience pour reprendre les rênes de la chambre basse.

Cette dualité de candidatures au sein de la majorité crée un climat de tension et d’incertitude politique. Si l’UDPS et ses alliés souhaitent maintenir le contrôle du pouvoir législatif, l’UNC entend faire valoir son poids politique et sa loyauté dans la coalition.

Alors que l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale approche, les tractations s’intensifient dans les coulisses de la majorité. Des arbitrages sont attendus pour éviter un éclatement de l’Union sacrée, déjà fragilisée par des ambitions personnelles et des frustrations internes.

La question est désormais claire : l’Union sacrée privilégiera-t-elle l’équilibre politique ou l’influence stratégique dans ce choix crucial ?

Rédaction : Investigateur.net

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