Les habitants du Kasaï, victimes de la destruction de leurs maisons par la société Johnny Matala Company (JMC), envisagent de porter plainte. Ces destructions ont eu lieu dans le cadre du projet Tshilejelu, lancé par le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour améliorer les infrastructures urbaines.
Benjamin Kanku, porte-parole des victimes, a déclaré que les actions de JMC constituent des infractions graves. Il cite plusieurs articles du Code Pénal Congolais comme fondement de leur plainte :
- Articles 69 et 70, Livre ll : Violation du domicile
- Articles 110 et 111, Livre ll : Destruction des constructions
- Article 115, Livre ll : Enlèvement ou déplacement des bornes
Les victimes estiment que ces pratiques violent non seulement leurs droits mais également les lois établies dans le pays.
Malgré leur colère, les victimes sont prêtes à abandonner leurs poursuites si JMC accepte de réparer les préjudices causés. Elles sollicitent l’intervention des autorités nationales et provinciales, en particulier celle du Gouverneur Crispin Mukendi, pour garantir que chaque victime soit indemnisée de manière équitable.
Les victimes ont clairement exprimé leur intention de porter l’affaire en justice si leurs revendications ne sont pas prises en compte. Cette situation met en lumière les tensions entre les entreprises et les communautés locales, ainsi que la nécessité d’une régulation stricte pour protéger les droits des citoyens.
Dossier à suivre.
Innocent Kayembe
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