Hausse du prix de maïs dans la province du Kasaï, une mesurette qui se vendait à 1200fc le lundi 12 août dernier, se négocie actuellement à 2000fc.
Cette hausse du prix de maïs, est à la base des multiplications des taxes et barrières illégales dans les routes en désertes agricoles.
Notre correspondant dans la région a effectué une ronde sur terrain ce samedi 17 août, dans les points de vente du maïs dans la ville de Tshikapa chef-lieu de la province du Kasaï, là bas des femmes marchandes de cette denrée de la première nécessité affirment l’information et sollicitent l’implication des autorités compétentes pour la suppression des taxes et barrières illégales.
« Nous dépensons beaucoup d’argent pour ne rien gagner. Comme si nous travaillons pour les agents de l’État qui nous taxent sans pitier. Dans les routes de désertes agricoles, il y’a beaucoup des barrières et nous sommes obligés de payer à chaque barrière » ont-elles révèlées.
Quant à la question sur ce qui doit être fait pour mettre fin à la famine qui prend de l’ampleur sur l’ensemble de la ville ces marchandes ajoutent que:
“les autorités doivent supprimer toutes les barrières et taxes pour que nous puissions équilibrer le prix. Et là, le maïs va baisser le prix et au cas contraire, rien ne va changer » ont-elles concluent.
Contacté à ce fait, le Ministre Provincial ayant dans ses attributions l’agriculture, Jacob Pembelongo Bomilongo, fait savoir qu’il a effectué une descente sur terrain le vendredi dernier et promet soumettre la question au conseil provincial des Ministres pour qu’une solution soit trouvée.
Il faut noter qu’à l’espace de 3 jours, un sceau de maïs appelé localement « Ekelo » quitte de 13000fc à 20000fc.
Pierre Kandayi.
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