La population du grand Nord-Kivu s’indigne de l’érosion récurrente dont elle reste victime. Ceci a, consécutivement, créé des dégâts tant matériels qu’humains. Tenez, l’Assistant Faustin Kakule Vyandoghongera, technicien en sciences de l’environnement au sein de l’Institut Supérieur de Développement et d’Entrepreneuriat de Kyavirimu (I.S.D.E.KY) /Kyondo a préconisé quelques démarches pouvant aider la population à délimiter les dégâts.
D’après cet environementaliste, cette situation est d’emblée due à l’augmentation de la pluviosité et à la nature du sol moins consistante. Tout cela traduit un changement climatique à ne pas négliger. Et pour lutter contre ce fléau qui, selon l’ordre du temps, produit des dégâts, la population est appelée à pratiquer la conservation des eaux et du sol, faire un contrôle de l’érosion par des pratiques agricoles adaptées pour ne citer que celles-là.
« Le grand problème, ce qui a eu l’augmentation de la pluviosité, les fortes précipitations, vous avez observé récemment l’augmentation de la température. Ce sont les signes du changement climatique. Nos saisons étaient perturbées face à l’impact des activités entropiques, les activités humaines sur la nature [•••] Je conseille la conservation des eaux et du sol, pour conserver l’eau c’est-à-dire nous devons créer des stocks d’eaux par parcelle en ayant des puits, des tangs pour faciliter le stockage d’eaux. Le contrôle de l’érosion par des pratiques agricoles adaptées, il faut savoir contrôler l’érosion. Utilisation des vêtements végétaux et de barrières pour réduire l’érosion. » A-t-il fait savoir.
Outre ces mesures, cet expert appelle les autorités ayant la sécurité dans leur attribution à la responsabilité et surtout à la gestion des déchets.
« J’appelle les autorités à prendre des mesures mais aussi à prendre leur responsabilité en main, par exemple dans la gestion des déchets parce qu’il ne faut pas que les gens jettent des déchets dans les caniveaux, les voies qui nous permettent d’évacuer les eaux de ruissellement… » A-t-il poursuivi.
Comme en ville de Butembo, plusieurs habitations ont connu d’érosions, cela a entraîné des dégâts matériels et humains. Il sied de souligner que l’I.S.D.E.KY fonctionne depuis Kyondo, territoire de Beni (Nord-Kivu).
Piscas Kanyororo
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