Les Retournés d’Angola qui oeuvrent dans la carrière d’exploitation artisanale situé dans la commune de NGANZA éprouvent d’énormes difficultés dans leurs activités.
Étant chefs (fes) de familles, ces refoulés d’Angola manquent de moyens nécessaires pour prendre soins de leurs maisonnées vu que le travail de pierres et cailloux qu’ils font n’est pas suffisamment rentable, faute de quoi , ils ont du mal chaque jour, à combler les besoins prioritaires de leurs enfants : la scolarité, la nourriture, les vêtements…
D’autres difficultés qu’ils rencontrent sont liées aux taxes et au manque d’outils appropriés devant faciliter le travail des pierres ce qui les expose à plusieurs dangers, notamment des fracturations et des blessures graves .
Ils affirment dépenser, pour des taxes, des montants dépassant ce qu’eux-mêmes gagnent par jour ce qui rend leur vie de plus en plus difficile. Ils disent aussi être totalement oubliés par les décideurs du pays.
Investigateur.net a rencontré madame Melanie META , l’une d’eux mardi 18 juin 2024 sur son site de travail. Elle nous relate son chagrin : » je suis revendeuse des pierres et cailloux ici dans la carrière de NGANZA. Nous souffrons beaucoup dans nos familles car l’argent que nous gagnons dans ce travail est vraiment insuffisant. Ça ne nous permet pas du tout de scolariser les enfants ni moins de leur procurer le pain quotidien. Chaque jour, nous achetons une mesurête des cailloux à 1000fc et nous le revendons à 1200fc . Ce qui nous rapporte le bénéfice ne serait-ce que de 200fc tandis que les autorités nous exigent de payer la taxe d’exploitation artisanale qui remonte à 16000fc . Nous ne savons pas à quel sein nous vouer. » S’est-elle exprimée.
Mélanie META a saisi cette occasion pour lancé un cri d’alarme aux dirigeants du pays, aux organisations locales , nationales et internationales ainsi qu’à toute personne de bonne volonté de leur apporter du soutien nécessaire pour les aider à reconstruire leurs foyers qui vivent dans la misère depuis leur retour dans la ville de kananga.
Lebon Mulomba
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