Tribalisme sur les Réseaux Sociaux : À Quand une Justice Pour Condamner les Coupables ?

Estimated read time 2 min read

Au Cameroun la toile inonde d’internautes actifs par des propos infâmes contre les communautés ethniques. Entre récupération et propagation du sentiment de supériorité, les acteurs du vice se mettent en conflit au nom du repli identitaire. Le gouvernement à travers le ministère de la justice interpellé pour faire régner l’ordre .

Sur le virtuel les citoyens camerounais se rivalisent au quotidien pour la protection des intérêts des communautés ethniques, même lorsque l’occasion ne s’y prête pas. Les débats sur des questions politiques et de société, prennent une orientation à caractère ethno-tribal, les arguments portés vers le repli identitaire dépassent le cadre de l’objectivité ou de la neutralité. Le chauvinisme bat son plein, les prises de position teintées d’escalade verbale montrent l’écart, le rejet de l’autre au simple motif de son appartenance à une aire géographique contre laquelle on manifeste la résistance ex nihilo. Pour une nomination, un exploit réalisé par un compatriote, les langues se délient pour apprécier et/ou pour déprécier selon qu’on appartient à telle ou telle autre région du pays. La liberté de ton et les extravagances employées par les uns et les autres pour injurier les communautés diverses inquiètent et laisse penser à une légitimation du fléau qu’auraient promu les autorités pour inciter les ethnies à se déchirer. A qui profite le crime ? Les responsables de la justice interpellés à nettoyer la maison Cameroun en proie au tribalisme.

Pourtant les camerounais de toutes les communautés, socialement liés par le vivre ensemble partagent les mêmes services, familles et religions. Toutefois l’impunité devrait cesser et les coupables des propos tribalistes condamnés par la loi afin que leurs sanctions servent de leçon aux groupes de déviants opposés.

Tchuisseu Lowé

+ There are no comments

Add yours