Des enquêtes sur les violences électorales envers les femmes, le 20 et 21 décembre dernier, lors des élections générales dans l’espace Kasaï, centre de la République Démocratique du Congo, sont exigées par une organisation non gouvernementale nationale Femmes mains dans la main pour le développement intégral (FMMDI).
«Nous condamnons fermement les actes de barbarie et de violences que les femmes ont subies le jour du scrutin électoral (le 20 et 21 décembre 2023) dans l’espace Kasaï en particulier et en République Démocratique du Congo en général.
Tout en rappelant que les élections constituent un barème de la démocratie et un moyen par lequel les citoyens choissisent leurs dirigeants et leurs représentants et non le jour de règlement de compte, ou d’abuser sur les femmes comme nous l’avions constaté.
Elles constituent également, une façon pour le peuple congolais de participer à la gestion de la chose publique d’une manière indirecte et non d’incitation à la haine et tribale.
Les images et vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux sont très choquantes et illustrent bien ce constat malheureux.
Les femmes ont été tabassées, humiliées, lynchées, même pour les raisons non vraiment justifiées.
C’est pourquoi, nous tenons à dénoncer avec la dernière énergie ces actes de barbarie qui foulent au pied la dignité de la femme pendant cette période cruciale où la RDC est entrain d’ecrire une nouvelle page de son histoire. Et l’espace Kasaï se trouve dans un contexte post conflit. Nous avons tout intérêt à consolider la paix chèrement acquise ». A déclaré Nathalie Kambala Luse, directrice Pays de l’ONG/FMMDI.
Par ailleurs, Nathalie Kambala demande l’ouverture d’un dossier à la justice quant à ce.
« Nous demandons à la justice d’ouvrir rapidement une enquête enfin de sanctionner sévèrement tous les auteurs de ces actes criminels à l’endroit de la femme qui se sont déroulés pendant cette période des élections.
Alors que notre organisation exécute un projet sur la prévention des violences électorales au Kasaï, j’exhorte encore toutes les femmes qui ont été victimes à dénoncer tout cas de violence électorale pour obtenir justice.
Cette dénonciation vaut une mise en garde à l’endroit de tous les misogynes et les fauteurs de troubles ».
Il sied de dire que
Malgré le caractère inclusif de ces opérations électorales, il s’est observé un climat de méfiance vis-à-vis des femmes dans les différents sites de vote et ce, pratiquement dans tout le pays.
Plusieurs cas de violences dans les différents centres et bureaux de vote ont été enregistrés par les observateurs lancés sur terrain le jour du scrutin par l’organisation non gouvernementale nationale, Femmes mains dans la main pour le développement intégral (FMMDI), dans l’espace Kasaï en particulier et en République Démocratique du Congo en général.
Arsène Clément Shambuyi/Tshikapa.
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