Le PCA de l’ONAPAC dénonce les manœuvres de la FEC tendant à faire disparaitre cette entreprise de l’État

Estimated read time 3 min read

Le PCA de l’ONAPAC dénonce les manœuvres de la FEC tendant à faire disparaitre cette entreprise de l’État.

Le président du Conseil d’administration de l’Office National des Produits Agricoles du Congo (ONAPAC), Maître Muke Mukengeshayi Mutombo, a présidé sa première réunion du Conseil, mardi 03 octobre 2023 à Kinshasa.

Au cours de cette rencontre dont ont pris part la directrice générale, les administrateurs et secrétaire également de cet établissement ainsi que le représentant du ministère de l’agriculture, le PCA M. Mukeneshayi est revenu sur les missions confiées à l’ONAPAC et ladite réunion. Face à la presse à l’issue de ce rendez-vous, le PCA Mukengeshasi a souligné que cette session ordinaire s’ouvre dans une période très spéciale, pendant laquelle l’ONAPAC fait face à des défis énormes.« Je voudrais rappeler ici, que l’ONAPAC ne s’occupe pas de tous les produits agricoles possibles.

Il s’occupe seulement d’une vingtaine des produits agricoles destinés à l’exportation notamment, le café, le Cacao, le caoutchouc, la quinquina, la papaye, la vanille, le pyrhetre et toutes les plantes médicinales. Cela n’est pas connu de l’opinion car, beaucoup de nos compatriotes pensent que comme nous sommes Office National des Produits agricoles du Congo, tous les produits sont sous notre contrôle, cela ne pas vrai », a déclaré le PCA.

À l’en croire, cet établissement a pour mission d’encadrer les planteurs, d’encadrer l’usinage, d’encadrer l’entreposage et d’encadrer tous les transits, c’est à dire : toute la chaîne depuis la production jusqu’à l’exportation. « L’ONAPAC apporte une aide indispensable dans l’analyse des produits énumérés ci-dessus pour déterminer la qualité afin de déterminer leurs prix sur le marché international », a-t-il renchérit.

Par contre, malgré ce grand rôle qu’il est appelé à jouer, l’ONAPAC, a-t-il déploré, a des grandes difficultés à réaliser son budget annuel évalué à 15 millions.« Suivant les rapports de nos prédécesseurs, les charges de l’ONAPAC ont été évaluées à plus de 15 millions de dollars par an.

Et, par contre, les recettes à moins de 3 millions de dollars sont mobilisés par an. Ce qui suppose qu’avec les recettes mobilisées, l’ONAPAC n’a pas la capacité de couvrir ses charges qu’à la hauteur de 30% (…) Dans ce contexte, les agents et cadres de l’ONAPAC ne touchent pas le 100% de leurs salaires », a-t-il déploré.Dans la foulée, le PCA a aussi dénoncé la manœuvre dilatoire de certains « affidés » de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) qui tendent à réduire les quelques avantages reconnus à l’ONAPAC.

« Aujourd’hui, les opérateurs économiques membres de la FEC, principalement, ceux reunis au sein de l’Association des exportateurs du Cacao et café basé à l’Est de notre pays, se sont mis débout contre l’ONAPAC. Ils estiment que le taux de frais de prestation réservé à l’ONAPAC à hauteur de 2% sur les produits agricole est trop élevé », a-t-il déploré. Indigné, le PCA M. Mukengeshayi estime que ceci vise à signer la mort de l’ONAPAC qui, a-t-il dit, a déjà du mal à mobiliser son budget annuel.

De ce fait, Il sollicite l’appuie du ministre de l’agriculture pour barrer la route à ce projet.

+ There are no comments

Add yours