Alors que les Assemblées provinciales traversent une profonde crise institutionnelle sur fond de tensions sécuritaires persistantes, les débats s’intensifient dans les cercles politiques de Kinshasa. Entre accusations de corruption généralisée et soupçons de manipulations politiques orchestrées par les partis, le fonctionnement de ces institutions est de plus en plus remis en question.
Le député national Steve Mbikayi Mabuluki plaide pour une réforme structurelle du système politique. Selon lui, la suppression pure et simple des Assemblées provinciales et la révision du format électoral pour l’élection des gouverneurs constituent l’unique issue viable à cette crise.
« Tant que les gouverneurs seront élus par les députés provinciaux, la corruption continuera de gangréner le système. Il faut changer ce modèle », estime le député, qui invite à un débat national sur l’avenir de la décentralisation et du système électoral congolais.
Cette prise de position intervient alors que plusieurs provinces sont paralysées par des motions, destitutions en série et conflits de légitimité, plongeant les institutions locales dans l’instabilité.
Rédaction.
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