Accusées par les rebelles de l’AFC/M23 d’avoir bombardé leurs positions, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) répliquent sans détour. Le général Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée congolaise, a rejeté ces allégations tout en justifiant les récentes opérations militaires.
« Nous ne sommes pas l’église. C’est à l’église qu’on dit que si on vous donne une claque sur la joue gauche, vous tendez la droite. Nous, nous réagissons aux attaques. Ils viennent nous provoquer, nous ne pouvons pas rester les bras croisés », a-t-il déclaré.
Selon Ekenge, l’armée congolaise ne fait que répondre aux agressions répétées des rebelles : « Ils disent qu’on les bombarde, mais c’est eux qui viennent chercher la confrontation. Nous réagissons. On ne va pas les laisser faire. Soit on veut la paix, soit on n’en veut pas. »
Cette prise de position marque une nouvelle montée de tension dans l’Est de la RDC, où les combats entre les FARDC et l’AFC/M23 persistent, malgré les multiples appels au cessez-le-feu.
La déclaration du porte-parole des FARDC souligne une posture plus offensive des autorités militaires face aux incursions rebelles, dans un contexte où la population civile continue de subir les conséquences du conflit.
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