En marge de la journée internationale de la jeunesse célébrée le 12 août de chaque année la plateforme Shujaa-initiative a organisé une conférence scientifique autour du thème : «Perception de la jeunesse de Beni sur l’intervention de l’intelligence artificielle dans la justice climatique.
C’est l’espace Virunga à Beni qui a servi de cadre pour cette activité qui a mis autour d’une même table plusieurs couches juvéniles issues de différentes structures et institutions de la ville de Beni.
D’après la coordination de la plateforme Shujaa-initiative cette conférence avait pour objectifs principaux de:
«•valoriser l’engagement des jeunes dans la lutte pour un environnement sain et durable ;
•comprendre leur perception sur l’implication de l’intelligence artificielle dans les mécanismes de justice climatique, tout en les orientant sur une utilisation rationnelle et et éthique de ces technologies ;
•promouvoir l’inclusion de la jeunesse dans les processus de prise de décision liée aux enjeux climatiques et technologiques;
•et enfin, sensibiliser les jeunes aux défis qu’ils rencontrent, notamment en matière de participation civique, d’innovation et de leadership climatique ».

Cette conférence a été brillamment facilitée par l’assistant Chadrack Kakule Sivyatsomana, pour lui la justice climatique c’est l’idée qu’il faut aborder le changement climatique de manière équitable en tenant compte des inégalités sociales et des responsabilités historiques.
À l’en croire, la justice climatique met l’accent sur:
-L’équité : s’assurer que les mesures de lutte contre le changement climatique ne pénalisent pas d’avantage les populations déjà marginalisées.
-La responsabilité : reconnaître que les peux riches et les grandes entreprises qui ont le plus contribué au problème ont une plus grande responsabilité dans la résolution de la crise.
-La participation : donner aux communautés les plus vulnérables un rôle central dans la prise de décision concernant les solutions climatiques.
-Les droits humains : reconnaître que le changement climatique menace des droits fondamentaux tels que le droit à la vie, à l’ eau, à la nourriture et à un environnement sain.
En d’autres termes, la justice climatique est une approche holistique qui vise à lutter contre le changement climatique de manière équitable et inclusive, en tenant compte des dimensions sociales, économiques et politiques de la crise climatique.
Plusieurs structures ont pris part également à cette conférence notamment : Kwetu Nature, Save The World, DRC, Femmes Créatives.

Notons que cette initiative est un pas de plus vers une jeunesse engagée, consciente et prête à jouer un rôle central dans la construction d’un avenir durable grâce à l’appropriation responsable des nouvelles technologies.
Alex Diya

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