L’Assemblée nationale autorise l’ouverture d’une instruction judiciaire contre le ministre de la Justice Constant Mutamba. Mvonde va-t-il réellement instruire ce dossier ? Réponses dans la Tribune d’Israël NTUMBA

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L’assemblée nationale a autorisée l’ouverture d’une instruction judiciaire contre le ministre de la justice congolaise maître Constant Mutamba Tungunga.

Cependant cette procédure entamée est plus complexe et différente des poursuites judiciaires qui exigent au Ministre concerné de démissionner.

Dans la salle de la plénière, plusieurs députés nationaux ont créé à la démission du ministre de la justice.

MUTAMBA VA-T-IL RÉELLEMENT DÉMISSIONNER ?

Au regard de cette démarche et la demande introduite par le procureur général près la cour de cassation, il est difficile que Mutamba démissionne dans ses fonctions de ministres.
Il devra par contre répondre à la justice comme tout autre citoyen car la demande du procureur est pour l’ouverture de l’instruction judiciaire et non poursuites judiciaires.

LE PG FIRMIN MVONDE EST-IL HABILITÉ À INSTRUIRE LE DOSSIER MUTAMBA ?

En raison des antécédents existants entre le Ministre de la Justice Constant Mutamba et le Procureur général près la cour de cassation Firmin Mvonde l’instruction sera impossible et en application du principe de la déportation, cette instruction sera confiée à un autre magistrat de la cour de cassation car Mvonde est aussi mis en accusation par Mutamba.

En effet, Constant Mutamba demeurera ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, avec l’exercice plein et entier de toutes ses prérogatives légales et réglementaires.

JUDITH SUMINWA A-T-ELLE SACRIFIÉE MUTAMBA PAR FAUTE ADMINISTRATIVE ?

Plusieurs langues se lient à la démarche utilisée par la justice congolaise dans l’affaire Mutamba. Les élus nationaux qui ont criée à une faute administrative commise par Constant Mutamba sans y pénétrer en profondeur accusent la cheffe du gouvernement Judith Suminwa d’avoir jouer à la manœuvre dans cette demande du PG en lui livrant les informations par son cabinet, les informations internes censées être protégées et s’il ya faute administrative corrigée selon le principe «Qui peux le plus peux le moins..?»

Certaines étapes de la procédure ayant été sautées et ne voulant pas une altercation avec sa hiérarchie, le Ministre d’État a reconnu cette irrégularité et, par courtoisie et sens de responsabilité, a présenté ses excuses, la première ministre devrait par conséquence arranger cette faute car elle assume la responsabilité du gouvernement. Chose qui n’a pas été faite.

39 MILLIONS DE DOLLARS DÉTOURNÉS PAR MUTAMBA ?

Au regard de la clameur public Constant Mutamba est accusé d’avoir détourné l’argent consacré à la construction de la prison à Kisangani dans la province de la Tshopo.

Lors de la lecture du rapport par le comité mise en place par l’assemblée nationale, ce comité disait-je n’as pas su démontrer le détournement du ministre de la Justice.

Aucun franc congolais n’a été détourné ni perçu indûment dans le cadre de cette affaire. En attendant l’instruction qui présage le tentative de détournement, il est impérieux que la justice puisse démonter l’implication du ministre de la justice dans le présumé détournement.

Au regard de ce qui précède il y a lieu de conclure qu’il ne s’agit là d’un chasse à l’homme, une procédure particulière inique par la première ministre en l’encontre de son ministre prétendu son successeur et donc d’un acharnement loin d’être une démarche judiciaire.

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