Lubero : Des mesures annoncées pour contrer l’insécurité à Kasugho et dans le Bapere-Baswagha

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L’ administrateur militaire du territoire de Lubero au Nord-Kivu, réagit à l’insécurité qui sévit dans sa juridiction. Apart la grande partie sud occupée par les M23-AFC, l’agglomération de Kasugho située à environ 40 km à l’ouest de la commune rurale de Lubero chef lieu de ce territoire, connait de l’insécurité depuis plusieurs jours.

L’autorité territoriale confirme et parle d’un conflit de leadership à l’origine des affrontements en armes à feu entre 2 groupes des Wazalendo à Kasugho depuis dimanche 11 mai 2025.

Tout en mettant en gardant ces 2 groupes maï-maï , le colonel Alain Kiwewa Mitela regrette que cette situation risque de profiter à l’ennemi dont les positions sont à Bingi à une vingtaine de km au sud de la chefferie de Baswagha. L’autorité territoriale annonce une résolution de ce conflit à l’amiable .

« C’est regrettable que 2 groupes armés membres des volontaires pour la défense de patrie VDP s’entretuent à Kasugho. Nous risquons de créér des béquilles pour l’armée rwandaise et ses supplétifs [du] M23 qui ne sont pas loin. Ça ne nous honore pas. Je viens d’inviter pour le lundi 19 mai , les leaders de ces 2 groupes pour une discution au chef lieu du territoire afin qu’on résolve le problème pacifiquement « , rassure l’administrateur.

Au sujet de récentes incursions sanglantes signées par les rebelles ADF en chefferie des Baswagha et secteur de Bapere, l’autorité territoriale exhorte les responsables des opérations militaires FARDC-UPDF à fournir plus d’efforts pour neutraliser ces assaillants. Au même moment il annonce l’expédition d’une commission d’enquête dans la région afin de bien cerner la question . D’où l’appelle de ce premier citoyen de Lubero aux initiateurs des journées villes mortes sur l’axe Butembo-Manguredjipa à surseoir leur action.

 » Comme la coalition FARDC-UPDF est déjà saisie pour coincer les auteurs des massacres, et comme la mutation de certains officiers a été effectuée comme réclamer, il ne plus important de chaumer les activités, c’est déjà fait. À quoi les enfants apprenant, les femmes cultivateurs ont à faire pour payer les ponts cassés. Que ces initiateurs des journées sans travail mettent de l’eau dans leurs vents, on va trouver la solution autrement, «  assure-t-il.

Pour mémoire, c’est depuis jeudi 15 mai 2025 que les forces vives ont amorcé une série des journées sans activités pour décrier l’insécurité devenue grandissante en chefferie des Baswagha et secteur des Bapere.

Jackson AMISI

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