Procès des crimes internationaux commis en RDC : Le procureur de la CPI documente les preuves, la CADHP ouvre le procès contre le Rwanda le 12 février

Dans les 24 heures suivant la publication du communiqué du procureur de la Cour pénale internationale (CPI), le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International, Me Samuel MBEMBA KABUYA, a tenu un point de presse ce jeudi 6 février. Il a profité de cette occasion pour clarifier la situation et exhorter la population à contribuer activement aux enquêtes en cours.

Dans son intervention, Me Samuel MBEMBA KABUYA a invité l’ensemble des Congolais à diffuser largement le communiqué de la CPI afin qu’il atteigne toutes les couches de la population. Il a insisté sur l’importance de la collaboration des victimes, des témoins et des organisations non gouvernementales (ONG) dans cette démarche cruciale.

« Les médias congolais doivent relayer ce communiqué, qui n’appelle à aucun commentaire de la part du gouvernement. Relayer ce communiqué afin que les victimes et témoins, où qu’ils se trouvent, ainsi que les organisations disposant d’informations à fournir à la CPI, puissent le transmettre. Le communiqué du procureur ne doit pas rester inconnu », a insisté Me Mbemba.

S’agissant du procès intenté par la RDC contre le Rwanda devant la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), qui s’ouvrira ce mercredi 12 février à Arusha, en Tanzanie, Me Samuel MBEMBA KABUYA a appelé les médias à s’impliquer pleinement dans sa couverture afin d’amplifier la voix de la RDC sur la scène internationale.

Il a également souligné que ces différentes actions judiciaires engagées contre le Rwanda résultent de la vision stratégique du Président Félix Tshisekedi. Ce dernier a mis en place un front judiciaire international sous la supervision de la Première Ministre Judith Suminwa.

« À ce moment-là, les preuves concernant les exactions subies par les victimes seront présentées à la Cour. Les ONG des droits de l’homme travaillent activement sur le terrain pour encourager les victimes et témoins à fournir des informations », a-t-il ajouté.

Enfin, il convient de rappeler que les preuves des exactions peuvent être transmises au bureau du procureur de la CPI via le lien: https://otplink.icc-cpi.int/

Édouard TSHIAMA