Depuis un moment, l’insécurité refait surface dans le Grand-Kasaï. A l’espace d’une semaine seulement, trois cas de meurtres ont été enregistrés dans cette région à cause de la situation sécuritaire qui préoccupe plus d’un commun de mortel.
Le premier cas est celui d’une femme enceinte tuée par balle lors des affrontements entre la population et la police nationale congolaise ( PNC) dans le territoire de Dibaya au Kasaï Central. Drame qui a provoqué, ensuite, l’incendie des plusieurs maisons et le déplacement des populations.
Le deuxième s’est déroulé à Kamako dans la province du kasaï/Tshikapa où une autre femme a été assassinée par les malfrats après avoir subi les violences sexuelles. Les témoins rapportent que « les inciviques ont introduit les objets dans sa partie intime après leur acte » . Le corps de la victime a été ramené au village en attendant les enquêtes.
Et puis, le troisième a eu lieu dans la province de Lomami. Ici, une enseignante d’une trentaine d’années était violée et obligée de passer nuit à côté d’un cadavre. Les bourreaux ont également détruire ses biens ce qui a semé de l’insécurité dans cette partie du pays.
L’Organisation Non Gouvernementale Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral ( FMMDI-ONG) qui dresse ce tableau sombre condamne avec fermeté ces pratiques qui mettent en danger la vie des femmes.
La Directrice Générale de FMMDI-ONG regrette cependant , que ces actes de violences se produisent alors que les 16 jours d’activisme de lutte contre les VBG viennent de se clôturer.
En outre, madame Nathalie KAMBALA LUSE invite la justice à faire son travail pour que les auteurs des ces actes ignobles subissent la rigueur de la Loi. Elle plaide , en même temps, auprès de l’État Congolais pour l’indemnisation des familles des victimes.
La rédaction
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