Dans son message adressé aux journalistes lors d’une rencontre organisée en marge de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, le collectif des journalistes engagés pour l’émergence de la presse, CJEP en sigle est monté au créneau pour dénoncer et condamner les menaces, les arrestation et les intimidations dont sont victimes les professionnels de médias dans la région du kasaï central provoquées par les politiciens.
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» Des nombreux journalistes sont déjà fait l’objet des menaces, d’arrestation ou intimidations. [Ils] sont muselés , voués à la merci des politiques qui font d’eux de caisses de résonnance des leurs appétits politiques. Les professionnels de médias du kasaï central ont vendu leur personnalité en se livrant aux actes de diffamation, d’insultes sans respect d’éthique et de la déontologie à travers des articles sur les réseaux sociaux ou à travers des émissions sans ni canevas, ni timing ni cahier de charge auquel le culte de personnalités et des insultes contre un camp ont pris la première place dans des émissions qui devraient éduquer, former et informer* « a fustigé Fabrice Mbumba, coordonnateur du CJEP.
Et d’ajouter : » Devant ce tableau sombre de liberté de la presse dans notre province du kasaï central, le collectif des journalistes engagés pour l’émergence de la presse profite de cette 31ème édition pour inviter les journalistes à plus de professionalisme pour mettre en lumière le rôle significatif que joue la presse et le journaliste dans l’accès et la diffusion des informations afin d’assurer un avenir durable qui respecte les droits des individus, leur liberté de voix et l’égalité de genre » a-t-il renchérit
Cette journée instituée depuis 1993 par l’UNESCO est célébrée sur toute sur toute la habitée le 03 mai de chaque année. Elle totalise à l’heure actuelle 31 ans d’existence .
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