Le Groupement d’Intérêt Économique Coopérative Minière pour Exploitants Congolais (GIE-COMINEC) avec ses partenaires dont la COMINECO, COMILUB, COMIEASNK et autres ont tenu, ce samedi 12 octobre, une Assemblée Générale Extraordinaire dans la ville de Butembo.
Il était question d’évaluer les mesures de l’État congolais (Mise en demeure) dictées par le service des mines à Kinshasa et solliciter la clémence auprès de service des mines vu que la partie du grand Nord-Kivu reste frappée par plusieurs défis sécuritaires.
Se confiant à la presse, Maître Omoly Mufanzala Kennedy, Administrateur Général lui-même Président du Conseil d’Administration du GIE-COMINEC a indiqué que les coopératives ne peuvent pas s’adapter à payer ces redevances vu que les sites miniers sont déjà dévalisés de tous les orpailleurs, une œuvre des rebelles ADF-MTM, groupes armés outre les rebelles du M23 qui pilotent certaines localités stratégiques du sud de Lubero (Nord-Kivu). D’après lui, le grand Nord-Kivu serait pris pour une zone sinistrée.
« Il s’agit de l’assemblée extraordinaire initiée autour de l’évaluation de la mise en demeure découlant de service des mines à Kinshasa par laquelle les coopératives minières agrées et des produits des carrières en RDC sont sommées de payer la redevance annuelle mais aussi de présenter les rapports des activités à défaut de quoi elles pourront être vues retirer les arrêtés respectifs. […] Vous le savez très bien, la province du Nord-Kivu peut tacitement être considérée comme sinistrée parce qu’en territoire de Lubero vers le sud, il y a l’évasion massive du M23 mais aussi vers l’ouest, il y a l’incursion massive et meurtrière des terroristes ADF Nalu … » S’est-il exprimé.
Pour ne pas passer loin, outre la décision à l’unanimité, les membres ont bénéficié un recyclage professionnel et le renforcement de capacité. Les activités y relatives se sont déroulées à l’hôtel Butembo.
Piscas Kanyororo
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